29. Toyota Rush

Salon de Genève 2006 : l’œil de Lynx sans pitié

Son petit nom rappellera l’appellation (mal) déposée par Jean Graton dans la BD Michel Vaillant du même nom.

Ici pas de coupé V12 qui combat les Leaders, mais le petit 4x4 déjà entrevu comme Daihatsu D-Concept, puis Be-Go.

N’ayant plus de Toyota RAV des villes (le nouveau, plutôt RAV des champs, atteint 4.40 m), on imaginait mal Toyota abandonner un segment. L’espace n’a été libre que 4 mois ! Il a suffit de concevoir le remplaçant du sinistre Daihatsu Terios comme un 4x4 urbain RAVissant, capable de prendre d’assaut n’importe quel couloir de tram des maréchaux. L’ancien Terios était déjà badgé Toyota (Cami), mais jusqu’ici uniquement au Japon.

Toyota a voulu éviter l’univers TOYs "R" RUSH et faire plus sérieux que le vieux Terios aux allures de culbuto. Il s’élargit donc de 13 cm (1.695 vs 1.56) et s’allonge de 15 pour arriver exactement au niveau d’une Clio 3 (3.99 m), sans compter la roue de secours extérieure. Empattement de 2.58 (idem Clio aussi), hauteur 1.70.

Le brief design était limpide : "Dessine-moi un RAV-4". Les porte à faux mini (merci le moteur longi) et les boucliers verticaux sont très impressionnants et donnent une forte personnalité à l’engin.

L’intérieur est plutôt massif (planche très haute, imposante console métallisée) avec des carry-over de Yaris (commandes de clim ). La position de conduite haute ne dépaysera pas les RAVeurs actuels. Coffre : 380 dm3.

Plate-forme sérieuse, monocoque renforcée de traverses échelles soudées comme sur un Disco 3. Moteur longi avec 4x4 permanent 50/50 et différentiel central mécanique comme le Terios.

Les BVA ont tout ce qu’il faut pour ne pas aller à la faute (Down et Hill Start Assist Control). Les possesseurs de BVM sont oubliés, ou supposés plus doués...

Moteur : 1.5 l essence et pas de diesel avant 2007.

Repartition sans surprise des roles : pour Daihatsu le développement et de la production, pour Toyota l’essentiel des volumes...

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