2. Le paiement comptant : forte trésorerie indispensable
Sur le papier, cette solution apparaît indéniablement la moins coûteuse. En plus, les constructeurs de véhicules utilitaires sont généralement très généreux au niveau des remises. Les prix catalogue peuvent être assez facilement diminués de 30 à 40 %. Pour les professionnels, ce choix permet également de ne pas endetter leur entreprise. Un amortissement peut aussi, sur quatre à cinq ans en moyenne, être déduit sur le bénéfice imposable de l’entreprise. Un autre argument économique réside dans le fait que le VUL rentre dans l’actif de la société. Enfin, il ne faut pas omettre que certains professionnels n’ont pas le choix. Plusieurs activités réclament en effet des aménagements très spécifiques qui ne sont pas proposés à la location.
Néanmoins, acheter « cash » est loin d’être la solution majoritairement choisie par les professionnels car elle nécessite d’avoir une trésorerie solide et une visibilité correcte à court/moyen terme de son activité. Et encore, il est préférable que les fonds disponibles pour ce type de transaction soient réservés au développement de l’activité ou encore à des placements. Il ne faut pas non plus oublier la forte dépréciation du véhicule qui année après année tendra inexorablement vers une valeur de… zéro. La propriété d’un VUL impliquera enfin des coûts de maintenance significatifs qui engendreront en parallèle des immobilisations, donc des pertes de temps et de productivité. Dernier argument, anecdotique mais réel, les vendeurs au sein des concessions ne sont généralement pas friands des achats comptant. Ces derniers reçoivent en effet une rémunération plus élevée lorsqu’ils commercialisent des ventes à crédit et des services supplémentaires.
- Actif pour l’entreprise
- Propriété du VUL
- Trésorerie impactée
- Coûts de maintenance
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