Super grand prix : avec une souris au volant, le chef-d’œuvre n’est pas forcément au tournant
Produit par le parc d’attraction allemand Europa Park, le long métrage met en scène une souris championne de course auto. Un film qui peut éventuellement faire le bonheur des enfants (à partir de 6 ans), mais beaucoup moins celui de leurs parents.

Quand on est une maman ou un papa, on traîne volontiers ses bambins au cinéma voir un dessin animé. Et si le film en question plaît autant aux adultes qu’aux enfants, c’est encore mieux. Ce que la maison Pixar réussit parfaitement, mais ce que ce Super Grand Prix rate partiellement.
Un tour d’Europe du sport auto
Certes, les petits s’enthousiasmeront devant les péripéties d’Edda la souris et d’Ed, rongeur du même type qui s’en vont courir dans d’improbables grands prix place de l’Étoile à Paris, dans les rues de Londres et sur la côte amalfitaine en Italie. Leurs parents patienteront en avalant des pop-corns, et en observant du coin de l’œil les aventures téléphonées, les personnages méchants-mais-qui-se-révèlent-finalement-adorables et le bien qui triomphe à la fin.
L’histoire est évidemment à l’encan, avec la petite souris qui se lance dans le sport auto pour venir financièrement en aide à son père, qui dirige un parc d’attractions au bord de la faillite.
Parc d’attractions ? Ce choix n’est pas le fait du hasard, car le film est produit par la famille Mack, puissante dynastie allemande qui a fondé et préside toujours aux destinées d’Europa Park dans le Bad Wurtemberg, tout près de la frontière française. C’est l’une des plus grosses structures du genre en Europe et elle attire chaque année plus de 3 millions de visiteurs. Alors pour ses 50 ans, le parc s’est payé un long-métrage mettant en scène ses souris mascottes.
Un film pour un anniversaire
Le choix de l’automobile n’est pas un hasard non plus puisque plusieurs attractions du parc tournent autour de ce thème et que Mercedes est l’un des principaux sponsors du parc.
Pour autant, Super grand prix n’est pas le dessin animé de la décennie, même si ses géniteurs n’ont pas lésiné sur les moyens. L’animation est plutôt réussie, et dans chaque pays, les voix sont confiées à des stars du genre. En France, les animateurs télé Faustine Bollaert et Nikos Alliagas s’y collent avec conviction.
Il n’y a plus qu’à espérer que le film, en salles depuis le 8 octobre, tienne le coup et évite d’être déprogrammé avant les vacances de la Toussaint. Le moment idéal pour occuper les bambins désœuvrés pendant les frimas de l’automne.
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