
Donald Trump a donc sonné la charge contre les constructeurs automobiles et leur politique de délocalisation de leurs productions. Le message est clair : si vous voulez vendre des voitures aux États-Unis, il va falloir faire travailler des Américains. Un discours que l’on croyait remisé sur les étagères de l’Histoire et dilué dans les traités internationaux consacrant le libre-échange. Un revirement qui ne fait pourtant pas sourciller Carlos Ghosn.