Opel continue sa stratégie de renouvellement débutée fin 2008 par l’Insignia en explorant plusieurs segments qui lui étaient alors inconnus, l’électrique avec l’Ampera, le SUV Compact avec le Mokka, aujourd’hui celui de la citadine branchée avec l’Adam et demain la marque au Blitz défrichera celui des grands cabriolets avec la Cascada.
Si le constructeur allemand découvre de nouveaux marchés, le segment des petites ne lui est pas totalement inconnu, puisqu’il compte déjà l’Agila et la Corsa dans ses rangs. Jusqu’ici considérée comme micro-citadine de la gamme, l’Agila du haut de ses 3,74 m continuera sa carrière en amorce de la Corsa, dans le registre de l’alternative rationnelle et pratique. Voilà qui laisse un champ d’action plus vaste à l’Adam.
L’Adam, prononcez « La Dame » (Opel y tient, car il s’agit du nom de son fondateur Adam Opel) rejoint donc les Mini, DS3, Fiat 500 et autres Alfa Romeo Mito au registre de la voiture fashion. Et pour le look , c’est plutôt réussi. La petite Adam fabriquée à Eisenbach joue la carte du ludique avec des formes arrondies aussi attendrissantes que la première Twingo. Notre essai au cœur de Lisbonne a fait mouche. Les passants s’arrêtent, observent et n’hésitent pas à questionner sur la marque de la voiture. « C’est la nouvelle Fiat 500 ? ». Cette opération séduction fonctionne indéniablement.
Le centre de style, en collaboration avec le département marketing, a pleinement joué le jeu. Il n’y a qu’à se pencher sur le catalogue des coloris pour voir à quel point le constructeur ne se prend pas au sérieux : James Blond (jaune), Saturday White Fever (blanc), I’ll Be black (noir), etc. Cette fraîcheur, l’Adam la renforce par son très haut niveau de personnalisation. Toit, ambiance, décors, jantes, coques de rétroviseurs, tissus, stickers... l'Adam est une voiture funky que l’on peut configurer selon ses envies, le tout à des tarifs qui restent relativement corrects, généralement sous forme de packs ou d’options aux alentours des 300 €.
Cette bonne humeur se retrouve également dans l’habitacle où le conducteur fait face à une planche de bord moderne, rigolote et surtout très bien finie. Le dessin est réussi et la qualité perçue fait un bond indéniable par rapport aux productions précédentes. Les plastiques et les selleries sont ici supérieurs à ceux d’une Fiat 500 et d’une Mini par exemple. Vous pouvez en prime disposer de plusieurs gadgets totalement inutiles mais récréatifs comme le ciel de toit parsemé de LED, les stickers sur le rétro intérieur ou encore la lumière d’ambiance qui change de teinte. Avec ses 3,70 m, l’Adam ne fait pas de miracles avec des places arrière anecdotiques (genoux et tête) limite inconfortables pour un adulte, et un volume de coffre digne d’une boîte à gants (170 litres).
Au registre des équipements, l’Adam reçoit quelques technologies en provenance du segment supérieur comme le détecteur d’angles morts, le stationnement automatique ou encore le volant chauffant. En voiture branchée, l’Adam ne fait pas l’impasse sur l’aspect multimédia avec l’IntelliLink. Ce dispositif sert simplement d’interface entre votre Smartphone et la voiture via les systèmes d’exploitation Androïd et iOS. En dehors des fonctionnalités traditionnelles (musiques, bluetooth, etc.), ce système ne propose pas de navigation intégrée. En revanche Opel propose une application téléchargeable (BringGo : 40 €). Gardez à l’esprit que c’est votre téléphone qui fait office de GPS. Nous avons pu tester la version de pré-production et nous n’avons pas été totalement convaincus.
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