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2. Toyota Yaris(2020) - Sur la route : apaisante et économique

Toyota Yaris (2020) : l’économie sans l’ennui

Bien installé au volant, je note qu’entre les cadrans circulaires digitaux s’incruste un écran multifonction de 4,2 pouces, et, ô surprise, notre exemplaire a droit à un affichage tête haute. Après avoir automatiquement déverrouillé son frein de stationnement électrique, la Yaris quitte son arrêt sur son seul moteur électrique, mais celui-ci est bien vite relayé par le 3-cylindres thermique, même si on a sélectionné le programme EV avant même d’avoir quitté l’aéroport de Bruxelles où nous l’avons récupérée. En gagnant la capitale européenne, on emprunte un peu de 4-voies, et là, je constate que le 3-cylindres évite les écueils propres à ses congénères, grâce à ses deux arbres contrarotatifs : il se montre doux, en plus d’être bien insonorisé.

En sus, il séduit par sa vitalité et sa promptitude à monter en régime, ce qu’il fait presque instantanément dès qu’on agit un tant soit peu sur l’accélérateur. Et là, vous pensez que la boîte CVT le fait hurler à la première occasion. En réalité, la nouvelle gestion de cette dernière améliore la progressivité de la mécanique hybride. Si on plante la pédale des gaz, effectivement, le bloc thermique adopte un régime élevé, mais celui-ci progresse encore avec l’élévation de la vitesse. Ce faisant, la Toyota offre de bonnes performances (le 0 à 100 km/h annoncé en 10,3 s semble réaliste), et atteint les 130 km/h sans mollesse, le tout dans une ambiance sonore des plus tolérables. Et c’est vrai que le 3-cylindres se coupe régulièrement sur autoroute pour optimiser la consommation, tournant alors autour des 6 l/100 km. En revanche, ce groupe motopropulseur ne se prête toujours pas à une conduite sportive : on fera alors hurler le moteur sans aller tellement plus vite…

Châssis très plaisant

Le châssis ? Bien planté sur ses roues, et nanti d’un amortissement rigoureux mais pas inconfortable, il se montre rassurant, bien équilibré et agréablement dynamique. Un bon compromis. Malheureusement, la direction apparaît trop légère à mon goût et ne s’affermit pas suffisamment en virage, ce qui empêche de totalement percevoir ce que fait le train avant. Dommage, car celui-ci présente une précision de bon aloi, tout comme le volant, par ailleurs assez rapide. Plutôt agile et bonne freineuse sur route, la Yaris est donc plus dynamique qu’avant à conduire. En somme une partie cycle très réussie.

Toyota Yaris (2020) : l’économie sans l’ennui

Notre modèle bénéficie d’un régulateur de vitesse adaptatif et d’une aide au maintien de file, mais autant le premier fonctionne efficacement (malgré une activation complexe) autant la seconde manque de fiabilité. Quant à la reconnaissance de panneaux, elle se trompe parfois, mais pas plus que chez d’autres constructeurs. Un mot également sur le GPS (en option) : il est parfois lent à localiser la voiture : étrange que ces systèmes embarqués fonctionnent moins bien que des applis gratuites pour smartphone…  

Toujours très à l’aise en ville

Là, sa douceur fait merveille, même si le moteur pâtit parfois de quelques menues vibrations. On enclenche le régulateur actif et l’auto fait le reste ou presque dans les embouteillages, s’arrêtant toute seule, et repartant d’une pichenette sur l’accélérateur. Ensuite, on parvient à parcourir plusieurs centaines de mètres en tout électrique, ce qui ajoute à la sérénité ambiante. En fait, la Toyota incite fortement à modérer son accélération et à utiliser l’élan, vu qu’elle n’a que très peu de frein moteur. Celui-ci augmente quand on place la commande de boîte sur B, mais il n’est pas dû à une résistance accrue par le système de récupération d’énergie. C’est simplement que la transmission réduit sa démultiplication et donc, augmente artificiellement le régime moteur. C’est peu agréable en ville mais certainement utile en montagne. Notons que nous avons souvent roulé sur des pavés : la suspension ne nous a pas secoués outre mesure, et aucun bruit parasite ne s’est manifesté.

Au terme de cet essai d’environ 150 km, mêlant autoroute, route et surtout, traversées urbaines (souvent autorisées à 70 km/h en Belgique), la consommation moyenne s’est établie à 4,0 l/100 km, sans user d’éco-conduite. Un chiffre particulièrement bas !

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