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L'arrivée des robotaxis Waymo en Europe pose questions

Dans Flottes auto / Mobilité pro

Lionel Bret

Le pionnier américain du véhicule sans conducteur s’apprête à tester ses robotaxis à Londres en 2026. Ce pas vers la mobilité autonome soulève de nombreuses questions sociales, économiques et réglementaires.

L'arrivée des robotaxis Waymo en Europe pose questions
Waymo entend déployer une flotte de robotaxis à Londres. Premiers tours de roues prévus en 2026 ©Thomas Imo/picture alliance / photothek.de/Newscom/MaxPPP

Après des années d’annonces sans lendemain, la voiture autonome s’apprête à prendre la route sur le continent européen.

Waymo, filiale de Google, prévoit de lancer à Londres ses premiers Jaguar i-Pace dès 2026. L'initiative marque-t-elle un réel tournant dans l'avènement des taxis sans chauffeurs en Europe ? 

Du rêve de technologique à la route

Le gouvernement britannique, soucieux d’attirer les géants de la tech, a présenté un cadre destiné à accélérer l’expérimentation de la conduite sans conducteur. Les tests se dérouleront dans un premier temps avec un opérateur de sécurité à bord, en attendant que le législateur adopte une réglementation complète sur le sujet en… 2027.

Waymo n’arrive pas sans expérience. Ses véhicules électriques Jaguar i-Pace, surmontés de capteurs et de caméras rotatives, sillonnent depuis plusieurs années les artères de San Francisco, Los Angeles et Phoenix. La filiale de Google revendique plus de 160 millions de kilomètres parcourus sans incident majeur. Avec une promesse en forme de totem : un bilan de sécurité meilleur que celui des conducteurs humains.

Mais l’expérience américaine a aussi révélé les  zones d’ombre de la révolution autonome. À San Francisco, des incidents ont ponctué le développement des robotaxis mais aussi la cohabitation entre voitures autonomes et circulation des piétons. 

Une crainte sociale

Si le gouvernement anglais voit dans cette arrivée un moteur économique — jusqu’à 38 000 emplois potentiels dans la maintenance et l’infrastructure —, les syndicats du transport redoutent une nouvelle vague de précarisation.
Les 300 000 chauffeurs de VTC britanniques voient poindre une menace directe. « J’ai survécu à Uber, mais cette fois, il n’y aura plus de volant à reprendre », résume dans The Guardian, Paul, chauffeur privé dans l’est londonien.

Une réglementation encore en gestation 

Cette inquiétude s’inscrit dans un contexte de méfiance croissante envers l’intelligence artificielle. Selon un sondage Ipsos, seuls 38 % des Britanniques se disent favorables aux voitures totalement autonomes.

Le pari britannique dépasse la technologie. Waymo, met en avant les bénéfices sociaux de ses véhicules, notamment pour les personnes âgées ou malvoyante. Le Royal National Institute of Blind People, cité par The Guardian y voit un pas vers « une mobilité plus inclusive ». Mais d’autres s’interrogent sur la finalité de cette course à l’autonomie.

Les discussions parlementaires autour de l’avènement des robotaxis au royaume uni promettent quelques belles empoignades. La législation complète sur les véhicules autonomes ne devrait pas entrer en vigueur avant 2027. Quant aux assureurs, ils réclament encore des garanties sur la responsabilité en cas d'accident causé par l'intelligence artificielle. 

Un déploiement européen ?

Après les essais de Stellantis  et Pony.ai au Luxembourg et le projet KIRA (Künstliche Intelligenz im Regionalen öffentlichen Autobetrieb) opéré par Deutsche Bahn dans la région de Offenbach (Hesse), la mise à la route de taxis autonome prend un nouveau virage avec l'arrivée en Europe d'un acteur majeur comme Waymo. 

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