Des drones, des radars factices, des "privés" qui chassent le PV, la Sécurité routière met le paquet. Mais pourquoi le nombre de tués sur la route remonte-t-il ? "Dégradation des comportements et hausse des vitesses moyennes", a dit Emmanuel Valls en présentant les nouvelles mesures. Et pourquoi les comportements se dégradent-ils et les vitesses augmentent-elles ?
Le plan de 22 mesures dévoilé par Manuel Valls ce vendredi matin, lors de la tenue du Conseil Interministériel de la Sécurité Routière (CISR), contient plusieurs surprises. Bien sûr, les radars automatiques sont de nouveau au cœur de la politique du gouvernement censée réduire la mortalité routière. Il y aura 500 dispositifs supplémentaires en trois ans, mais aussi et surtout des milliers de radars-leurres, afin de multiplier par quatre le nombre de zones couvertes par le contrôle automatisé. Des annonces très fortes, qui feront à n'en pas douter polémiques, concernent aussi la manière d'effectuer ces contrôles, puisque la conduite des mobiles-mobiles sera confiée à des prestataires privés. Quant aux patrons qui refuseraient de dénoncer leurs salariés, ils pourraient écoper d'une amende de 650 euros. Une mesure toutefois qui, selon nos informations, aura bien du mal à passer juridiquement. Revue de détail.
Polémique, débat, nouvelle loi, Caradisiac clarifie la situation dans sa rubrique « Question de droit ». Avec la collaboration de Maitre Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
La fin des PV de stationnement, dont la première conséquence attendue est la hausse des amendes en cas de place impayée, qui devait rentrer en vigueur dans un an, est repoussée au 1er janvier 2018. Officiellement « pour des raisons techniques ». Il n'empêche, avec un tel délai, cela rend forcément cette réforme incertaine. Retour sur ce revirement...
Au cours de l'examen de la loi santé présentée jeudi dernier, le Sénat a voté pour la méthode du prélèvement salivaire sans avoir recours ensuite à la prise de sang. Objectif : simplifier la constatation de l'infraction concernant l'usage de stupéfiants au volant.
Au cours de l'examen de la loi santé présentée jeudi dernier, le Sénat a voté pour la méthode du prélèvement salivaire sans avoir recours ensuite à la prise de sang. Objectif : simplifier la constatation de l'infraction concernant l'usage de stupéfiants au volant.
Relaxe générale en appel, ce lundi à Montpellier, pour 14 membres de la page Facebook qui avertit des lieux de contrôles radars en Aveyron. En première instance, en décembre, ils avaient pourtant été condamnés par le tribunal Correctionnel de Rodez. Retour sur ce revirement.
Les nouveaux radars "mobiles mobiles" ne sont plus les seuls à pouvoir prendre dans les deux sens de circulation. Les radars fixes aussi. On les appelle alors les « radars double-sens ». Plus d'une centaine est entrée en service lundi. D'ici à la fin 2015, il y en aura encore 200 de plus, puis il est prévu d'en installer 300 autres en 2016, annonce la Sécurité routière.
Sur les 12 millions de contraventions dressées en 2010 devant donner lieu à un retrait de point(s), seules 6,5 millions ont bien été suivies d'effet, pointe un rapport interne au ministère de l'Intérieur daté de 2012, mais resté confidentiel jusque-là. Autrement dit, les « retraits de points concernent 54 % des infractions constatées », seulement. Comme ce sont les radars automatiques qui ont repéré la plus grosse majorité de ces infractions (plus de 75 %), il est assez simple d'en conclure que ce système est loin d'être infaillible, ni aussi équitable que revendiqué. Un bilan connu depuis bien des années cependant, ce qui n'a pas empêché les politiques successives de mettre le paquet dessus. 111 nouveaux radars double-sens rentreront d'ailleurs en service à partir de ce lundi.
Nous vous en parlions déjà sur Caradisiac : depuis le 4 juillet dernier, un décret prévoit une amende forfaitaire encore plus salée pour les stationnements « très » gênants. Exit le PV à 35 euros ! Désormais, se garer sans scrupule peut vous coûter 135 euros, à savoir 100 euros de plus qu'auparavant.