Si la majorité des ventes en diesel se fait avec le 200 CDI, ce 180 CDI se distingue avant tout par sa provenance puisqu’il s’agit d’un bloc Renault : un 1.5 dCi 109 ch qui équipe notamment de nombreux modèles de la marque française comme les Mégane, Scénic, etc. Le constructeur français se charge donc de l’entrée de gamme de la firme à l’étoile.
Dès la mise en route, on est loin du son calfeutré que l’on peut attendre de certains moteurs haut de gamme. En effet, ce moteur se montre particulièrement bruyant et claque énormément au démarrage. Un problème venant de la mécanique, mais également du manque d’isolation du compartiment moteur de certains modèles. Mis à part cela, le dCi de la Classe A est loin d’être ridicule bien au contraire. Les problèmes de sonorité s’estompent dès que la Classe A prend de la vitesse. A vitesse stabilisée, la nouvelle compacte de Mercedes se révèle plutôt discrète, avec très peu de bruits d’air par exemple. Associé à une boîte de vitesses manuelles à 6 rapports d’origine Mercedes, le 4 cylindres accepte de descendre bas dans les régimes sans trop peiner grâce notamment à son couple de 260 Nm disponible dès 1 750 tr/min. Les reprises ne sont pas exceptionnelles mais grandement suffisantes pour un usage quotidien. La consommation est plutôt raisonnable puisque nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 5,5 l/100 km.
Au final, cette Classe A séduit par sa polyvalence, sa douceur et par un comportement en très net progrès par rapport à la précédente génération, qui en font l’une des meilleures berlines compactes premium. On reprochera peut être un ressenti un peu moins sportif qu’avec la dernière Série 1 par exemple, en raison d’une direction moins consistante et d’une agilité un peu moindre mais une chose est sûre, la dernière Classe A est bien née.
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