Maxi-fiche fiabilité - Kia Ceed III : la fiabilité garantie !
Dates clés
- Mars 2018 : présentation au Salon de Genève
- Juillet 2018 : début de la commercialisation
- Juillet 2020 : lancement de l'hybride rechargeable sur le break SW
- Novembre 2021 : restylage
En bref
Lorsque Kia présente sa troisième génération de Ceed à l’occasion du Salon de Genève 2018, on sent clairement que la marque a pris confiance et ne compte plus jouer les outsiders. Le design équilibré est sérieux, avec des airs de Mercedes Classe A, l’intérieur est bien réalisé, doté de matériaux de bel aspect et pour couronner le tout, l’équipement est complet. À son lancement, trois niveaux de finition sont proposés : Motion, Active et Édition #1.
Cette édition de lancement laisse place à plusieurs niveaux : GT Line, GT Line Premium et GT, dont l’équipement est on ne peut plus complet.
Disponible en berline et en break, elle accueille sous le capot cinq moteurs (trois essence et deux diesel) modernes et aux puissances parfaitement adaptées. De plus, la boîte à double embrayage à sept rapports DCT7 est disponible sur le 1.4 T-GDI 140 ch et les deux diesel CRDi de 115 et 136 ch. De son côté, le break SW a droit à une mécanique hybride rechargeable.
En novembre 2021, la Ceed passe par la case restylage et affûte ses lignes. Néanmoins, l’intérieur et les équipements n’évoluent presque pas, tout comme l’offre mécanique. Depuis, la Kia Ceed continue paisiblement sa carrière.
Caradisiac a aimé
- Garantie de sept ans
- Équipement complet
- Comportement routier sûr et plaisant
- Consommation maîtrisée
Caradisiac n'a pas aimé
- Volume de coffre moyen (hors SW)
- Place arrière par rapport au gabarit
- Peu d'hybridations
- Amortissement un peu ferme
Nos versions préférées
- III 1.0 T-GDI 120 ISG ACTIVE
- III SW 1.6 CRDI 136 ISG GT LINE PREMIUM
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Garantie de sept ans : c’est évidemment un argument décisif au moment de faire son choix. Les premiers modèles apparus en 2018 voient donc leur garantie courir jusqu’en 2025, dans la limite de 150 000 km. De plus, cette garantie est cessible peu importe le nombre de propriétaires. Il n’y a que la marque chinoise MG qui en propose autant et BYD qui s’en rapproche avec une durée de six ans.
- Dotation en équipement : Kia est loin d’être pingre avec sa Ceed. Dès le premier niveau Motion, elle est équipée des feux de route automatiques, de l’aide au maintien dans la voie, de l’alerte de fatigue, de l’écran tactile de 7 pouces (compatible Android Auto et Apple CarPlay), de la caméra de recul… Il ne manque que la climatisation automatique pour que le tableau soit parfait, elle est toutefois manuelle. Le second niveau Active ajoute les rétroviseurs rabattables électriquement, les antibrouillards, la climatisation automatique bizone ou encore le GPS. À partir de la GT Line, il ne manque presque rien avec le combiné numérique, la recharge par induction, le frein à main électrique, l’accès et le démarrage sans clé… De plus, le look sportif est soigné.
- Comportement routier : cette génération marque une évolution notable pour la Ceed, celle du plaisir de conduire. Pour la première fois, elle procure à son conducteur des sensations, notamment au niveau de la direction. C’est ce que l’on pouvait lui reprocher jusqu’à maintenant. Désormais, le retour n’est plus artificiel et communique ainsi sur le niveau d’adhérence. Mais ce n’est pas tout puisque le comportement routier progresse à nouveau. Sûre en toutes circonstances, cette Ceed ne craint pas les rythmes soutenus.
- Consommation maîtrisée : voici une donnée ô combien importante par les temps qui courent. Globalement, les moteurs diesel et surtout à essence se révèlent particulièrement sobres. Nos différents essais ont mis en lumière de faibles appétits, surtout si l’on adopte une conduite coulée.
Ce qui peut faire hésiter
- Volume de coffre : ce n’est pas un point rédhibitoire puisqu’il cube 395 litres, une valeur dans la moyenne. Seulement, avec une longueur de 4,31 mètres, on pourrait s’attendre à mieux. Il dispose d’un plancher à deux niveaux et d’une banquette rabattable (60/40). Une fois cette dernière repliée, le volume atteint 1 291 litres, mais le plancher n’est pas tout à fait plat. En revanche, celui du SW est pour le moins accueillant avec un volume ocsillant entre 625 et 1 694 litres.
- Place arrière : même remarque que pour le coffre. L’habitabilité à l’arrière n’est pas un défaut, mais le gabarit de la Ceed ne reflète pas tout à fait son volume intérieur. Si l’espace pour les passagers arrière est un véritable critère, d’autres compactes font mieux en la matière.
- Peu d’hybridations : la Ceed est une bonne élève côté consommation, mais elle pourrait l’être davantage. En effet, elle ne reçoit la micro-hybridation de 48 volts que sur le diesel de 136 ch depuis son restylage. À l’opposé, une version hybride rechargeable est bien au catalogue (1.6 GDI 141 ch), uniquement réservée au break SW.
- Amortissement un peu ferme : Kia réalise ici un bon compromis entre comportement routier et confort. Cependant, l’amortissement est un peu ferme à basse vitesse. Ceci rentre dans l’ordre en augmentant l’allure, mais évoluer en ville peut chahuter les occupants.
Budget
Achat / Cote :
La Kia Ceed n’est pas la berline compacte la plus répandue sur le marché de la seconde main, la concurrence interne (Kia Niro et Sportage) ne lui a facilité pas la tâche en neuf. Cependant, il sera plutôt facile de dénicher la version voulue. Le premier prix est de 12 990 € pour une version diesel 1.6 CRDi de 115 ch en finition Active Business avec environ 120 000 km au compteur. En passant le cap des 14 000 €, une version à essence T-GDI de 120 ch Active de 2018 avec moins de 80 000 km est parfaitement envisageable. Enfin, l’hybride rechargeable nécessite un effort financier puisque les premiers prix s’élèvent à 25 000 € (Active de 2021 et 50 000 km).
Seulement pour profiter d’une voiture plus agréable à l’œil et mieux équipée, la finition GT Line est plus indiquée. Il faut compter environ 15 000 € pour rester sous la barre symbolique des 100 000 km, que ce soit en diesel (CRDi 115 ch) ou en essence (T-GDI 120 ch) avec un exemplaire datant de 2019. Pour une version équivalente, mais avec deux fois moins de kilomètres au compteur, prévoyez près de 19 000 €. Par rapport à une Renault Megane IV, ses prix sont supérieurs. En revanche, elle est plus attractive qu’une Volkswagen Golf VIII.
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Consommation :
C’est un chapitre dans lequel cette Coréenne se démarque d’une belle façon. En essence, le petit bloc T-GDI de 120 ch est capable de se contenter de 6 l/100 km, sans avoir besoin de recourir à de l’écoconduite. Plus performant, le 1.5 T-GDI de 160 ch est assez bluffant puisqu’il ne boit pas plus de 7,5 l/100 km à bon rythme, et peut descendre sous les 6 l/100 km en conduite douce. Côté diesel, le constat est le même puisque la version de pointe CRDi de 136 ch avec la boîte automatique DCT-7 se contente de 6 l sur un parcours varié.
Assurance :
La Kia Ceed est parfaitement dans la moyenne de catégorie. Selon notre profil de conducteur, le montant annuel est équivalent ou presque à plusieurs concurrentes : Peugeot 308, Renault Megane et Volkswagen Golf. Il est toujours bon de vérifier le coût auprès de son assureur avant une éventuelle acquisition, mais ce paramètre ne devrait pas être une mauvaise surprise.
Prix des pièces :
La Ceed souffle le chaud et le froid. Si le prix de certaines pièces simples techniquement comme les plaquettes et disques de frein ou les amortisseurs sont dans la moyenne, et proche de ce que l’on peut retrouver pour les modèles français. D’autres pièces, comme le kit d’embrayage, peuvent faire exploser la facture.
Entretien :
À l’inverse de la plupart des constructeurs, Kia n’a pas mis en place de périodicité longue. En effet, un passage à l’atelier est mentionné tous les ans ou 15 000 km, notamment pour remplacer l’huile moteur. Une contrainte qui s’explique en partie par la garantie de sept ans. Afin d’assurer une meilleure tranquillité d’utilisation et d’avoir moins de recours à cette garantie, l’entretien est davantage suivi. Enfin, si les moteurs diesel sont pourvus d’une courroie de distribution, les blocs à essence font appel à une chaîne. Le coût de l’entretien courant de cette Kia est dans la moyenne.
Fiabilité
Description :
En plus de profiter d’une garantie de sept ans, la Kia Ceed jouit d’une réelle fiabilité. Elle est exempte de véritables gros défauts en la matière et les soucis mineurs ne sont guère nombreux. On note bien sûr des soucis concernant le système multimédia, comme la plupart des constructeurs, mais cela peut se résoudre via des mises à jour.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Injecteurs : on note quelques soucis d'injecteurs sur les moteurs diesel CRDi, seulement les cas sont peu nombreux.
Autres pannes ou faiblesses :
- Colonne de direction : des bruits de frottement peuvent apparaître au braquage. L'intervention est alors prise en charge par Kia.
Aspect extérieur :
- Trappe à carburant : elle peut se montrer difficile à fermer, les cas sont assez rares.
Finition intérieure :
- Similicuir : certains clients se plaignent de l'usure prématurée du similicuir au niveau de l'accoudoir central.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Fonctionnalités : certaines fonctions à bord présentent des soucis telles que les prises USB, la connexion du smartphone parfois inopérante avec le système multimédia ou la recharge par induction qui peut faire des siennes.
Rappel de rectification en concession :
- Juin 2022 : les prétensionneurs de ceinture avant peuvent être défectueux avec un risque de mauvais fonctionnement lors d’une collision.
- Septembre 2023 : un filtre défectueux à l’intérieur de la pompe tandem peut entraîner une alimentation en huile insuffisante et une incapacité à générer une pression à vide. Cela peut avec une conséquence sur le circuit de freinage en augmentant les distances de freinage. Les modèles concernés ont été fabriqués entre le 26 octobre 2018 et le 5 octobre 2020.
Meilleures versions
En : III 1.0 T-GDI 120 ISG ACTIVE
En : III SW 1.6 CRDI 136 ISG GT LINE PREMIUM
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