Quelle voiture verte acheter en 2012 ?

Nos critères de sélection

Dans notre sélection, nous avons choisi d’intégrer prioritairement les modèles passés aux technologies les plus récentes, de l’électrique à l’hybride en passant par le stop&start et la récupération d’énergie au freinage, et sous la condition qu’ils n’imposent aucun malus à l’acheteur : certaines voitures « propres », telle la Lexus RX 450 h hybride ou bien le Mitsubishi ASX doté d’une coupure du moteur à l’arrêt, tous deux « malusés », sont donc exclus. Même chose pour les dernières hybrides high-tech, telles les Audi A6 ou BMW Série 5. Pour intégrer notre sélection de voitures vertes, il faut donc impérativement que les émissions se situent sous les 140 g de CO2 au km. 

Bonus/malus : de rigueur, forcément

Poussés par la fuite en avant des normes européennes et le prix du pétrole, les efforts technologiques des constructeurs sont réels. Mais la nouvelle nomenclature du bonus/malus, officialisée le 11 octobre dernier, rebat sévèrement les cartes. Des bonus plus chiches, un malus qui tape plus fort pour les grandes routières et gros monospaces, et une zone « neutre », sans bonus ni malus, particulièrement étendue cette année puisqu’elle court de 106 à 140 g de CO2. Austère… et quelque peu ingrat vis-à-vis de certaines performances techniques : l’achat d’une nouvelle BMW 320 d de 163 ch, descendue à 109 g, ne fera l’objet d’aucun coup de pouce. En revanche, celui d’une Peugeot 508 RXH Hybrid 4, qui rejette le même niveau de gaz à effets de serre mais avec une technologie « full hybrid » plus coûteuse, se verra offrir un bonus de 2000 euros. Une incohérence parmi d’autres, vu que le système n’a jamais pris en compte les rejets polluants (CO, HC, NOx, particules…).

Bonus/malus, le barème

* Dans la limite de 20% du prix TTC du véhicule