A côté de la carrosserie bleu Iliade de notre modèle d’essai, du gris Titane très sobre et d’un joli rouge de Mars, couleurs toutes trois métallisées, la Clio V6 est disponible en option dans des teintes à effet variant selon l’incidence de la lumière, de la flashy jaune Saturne au marron Callisto moins glacé et pas moins classe que le gris Lune. Les possibilités de rendre la Clio V6 plus exclusives ne s’arrêtent pas là.
Le programme de personnalisation propose des jantes spécifiques et à l’intérieur, des cuirs pleine fleur Nappa cousus main disponibles en cinq teintes différentes. Ce cuir se retrouve sur plusieurs packs. Il se restreint au frein à main, au soufflet du levier de vitesses et au volant en Pack 1, aux sièges et médaillons de portes en Pack 2, le troisième cumule les deux premiers tandis que le Pack 4 l’étend au couvre-moteur et comprend en bonus un ciel de pavillon tendu d’Alcantara. Tous ces packs incluent également du noir pour la moquette et pour les ébénisteries, peintes normalement aux couleurs de la carrosserie. Ce sur-mesure est facilité par l’assemblage complet de la nouvelle ClioV6 à l’usine Alpine de Dieppe, site rompu à la petite série et maintenant libérée du montage des anciens Espace et autres Mégane Coupé ou Cabriolet. L’assemblage sur un site propre à Renault nous semble également profitable à la finition, apparemment bien plus sérieuse.
La sécurité passive reste une priorité sur cette Clio très particulière, à tel point que les sièges (cuir/Alcantara perforé en série) conservent la forme des précédents (et de la RS 2.0) en raison du déploiement optimal des airbags latéraux. Adieu l’idée de baquets Recaro avec sacs gonflables intégrés, à priori pas aux normes de sécurité Renault. Dommage, car le soutien du haut du dos est insuffisant dans la mesure où le volant est implanté trop horizontalement comme sur une Clio de base. Pas question non plus de changer toute la colonne de direction, qui aurait impliqué des investissements trop lourds. La position de conduite est simplement acceptable, le conducteur assis un peu haut malgré le réglage du siège, assez éloignée toutefois de celle des sportives allemandes.
La planche de bord thermogainée héritée des Clio actuelles fait moins toc que l’ancienne, mais ne donne pas une connotation particulièrement sportive à l’habitacle, encore typé grande série malgré le pédalier et le pommeau du levier de vitesse alu. La seule option "non cosmétique" concerne le régulateur/limiteur de vitesse. L’équipement de série comprend les phares au xénon, le capteur de pluie couplé à un capteur de luminosité, la climatisation régulée et une nouvelle radio CD (facade et chargeur 6 CD) 4x40W. On regrette l’absence d’une alarme (accessoirie), sa prédisposition étant déjà là. A 39 700 €, l’augmentation de prix d’une Clio V6 à l’autre reste inférieure à 10 % , ce qui paraît peu au vu du progrès des prestations et de l’équipement à la hausse. Parmi une concurrence clairsemée, on note comme plus proches rivales, l’Opel Speedster 2.0 Turbo 200 ch à 38 090 € et la Porsche Boxster 2.7 228 ch, voire laS 3.2 260 ch à 52 200 €. Comme quoi, la plus teigneuse et la plus exclusive des Clio apparaît presque aussi concurrentielle que ses petites sœurs.
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