La Citroën C2 est en fin de vie puisqu’elle devrait pas être remplacée dans les mois à venir.
Même si elle a bénéficié d’un restyling qui a porté sur l’adoption d’un bouclier plus imposant et d’une nouvelle calandre avec des chevrons redimensionnés, ses lignes ont vieilli. Tendance similaire dans l’habitacle où l’on ne relève que quelques touches distinctives comme par exemple le pédalier alu et les sièges sport.
Le vieillissement de la C2 VTS n’est pas aussi flagrant à son volant. Le 1.6 de 125 ch n’est pas ridicule par rapport à la concurrence et il autorise des performances honorables avec une Vmax égale ou très légèrement supérieure à 200 km/h et un 0 à 100 km/h proche des 8 secondes. Même constat au niveau du comportement : la stabilité de la C2 VTS est excellente en courbe et dans la plupart des virages, au freinage comme au lever de pied. Elle manque toutefois d’agilité dans les épingles, une impression exacerbée par la lourdeur du train avant. Plus pistarde que rallye, elle s’apprécie dans des trajectoires propres. Le pilotage en perd de son sel, toutefois l’efficacité est bien au rendez-vous grâce à un faible roulis, et un amortissement de qualité qui garantit un bon contact de la roue au sol. En revanche, le confort des suspensions s’avère moins agréable sur le bosselé. Bon freinage mais l’assistance d’urgence (AFU) surprend en conduite dynamique. Un dispositif qui mérite d’être banni sur les autos « à piloter ».
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