
Comme ses collègues du Moto GP, Mike Di Meglio ne manque pas une occasion de s'offrir une séance d'entraînement. Un exercice dont le but est le plus souvent de livrer son maximum par des conditions d'adhérence précaires.
Comme ses collègues du Moto GP, Mike Di Meglio ne manque pas une occasion de s'offrir une séance d'entraînement. Un exercice dont le but est le plus souvent de livrer son maximum par des conditions d'adhérence précaires.
Il a traversé les embûches et s'est longtemps contenté d'équipes et de motos de seconde zone. Mais il a toujours fièrement porté le drapeau colombien dans le paddock des Grands Prix, jusqu'à un Moto GP où il commence à se révéler avec une Ducati. Le team Pramac comptera même sur lui comme premier pilote cette année.
La saison 2015 n'a pas encore commencé que l'on parle déjà de celle de 2016 en Moto GP. Il est vrai qu'à cette échéance, beaucoup de choses auront changé. Plus de classe Open, un même règlement pour tous, une électronique standard. Un chapitre électronique qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive.
On s'en doutait depuis que peu avant le Réveillon, le bruit courait que Ducati ne ferait pas la rentrée du Moto GP avec sa très attendue GP15. Une moto inédite, la première de l'ère Dall'Ignia qui doit non seulement permettre des retrouvailles régulières avec le podium mais aussi de renouer avec la victoire.
Il nous a quitté à la fin de la saison 2012 pour faire valoir, à 27 ans, ses droits à la retraite. Après deux titres de champion du monde de Moto GP, dont le premier, retentissant, car avec une Ducati qu'il a, jusqu'à ce jour, seul compris, il a laissé la place à un certain Marc Marquez.
2015 marquera l'arrivée de l'usine Aprilia sur la grille de départ du Moto GP. Une installation qui sera assurée par un team Gresini devenu le bras armé de Noale après 18 ans passés comme satellite de Honda. Une aventure qui se conjuguera dans un premier temps avec la base ART qui, elle-même, était un dérivé de la RSV4 de Superbike.
On en n'est pas à la désillusion d'un Jorge Lorenzo découvrant l'an dernier avec effarement sa nouvelle Yamaha M1, mais on reste vigilant sur la question côté Honda. De quoi s'agît-il ? De l'amertume d'un Marc Marquez au sujet de la dernière génération d'une RC213V qui mériterait d'être plus facile à exploiter.
La méthode Rossi pour se refaire une santé n'a pas laissé insensible au sein du Moto GP. Pour passer la vitesse supérieure et contrer l'adversité, rien ne vaut un bon coup de balai. Le « Doctor », en mettant son Jeremy Burgess à la retraite et en prenant un Galbusera à l'oeil si neuf qu'il a été formé en Superbike, a pris un risque.
La belle rouge est attendue comme le loup blanc. Elle sera la première Desmosedici de l'ère Gigi Dall'Igna, soit le nouveau patron de Ducati Corse. Débauché de chez Aprilia, il a déjà fait du bon travail en 2014 en comprenant le règlement et en optimisant l'ordinaire.
Passer de la plus petite catégorie des Grands Prix à l'élite de la vitesse moto, cela ne s'était jamais vu depuis un certain Garry McCoy. Cela se reproduira en 2015 avec le teigneux Jack Miller sur lequel Honda va tenter une expérience : fabriquer un champion de 19 ans sans passer par la discipline intermédiaire.
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