L’inquiétante prolifération de l’écologie vert de gris
L’urgence climatique est un fait adoubé par les gouvernements en place sur une planète qui manque d’oxygène. L’essentiel de l’énergie est donc aujourd'hui consacré à la définition d’une nouvelle mobilité pour un développement durable. Les accusés d’aggraver la situation actuelle travaillent sur des palliatifs qui rendront l’environnement meilleur et ce sont les constructeurs automobiles qui sont en première ligne. Dernier épisode en date, une manifestation d’une centaine d'écologistes qui ont joué le comité d’accueil hostile à une assemblée générale des actionnaires de Volkswagen. Certes, mais ce sont ces militants-là qui rendent l’atmosphère irrespirable.
Volkswagen a été le constructeur par qui le scandale a éclaté sur une éthique et une déontologie discutable au travers de l’affaire connue du « dielselgate ». Il y aurait beaucoup à dire sur les tenants et les aboutissants de ce tournant pris ensuite par l’automobile en général. Des actions correctives ont été prises depuis et une nouvelle ère pour l’air est maintenant promise. Pour le meilleur et pour le pire. Le temps dira si les nouvelles stratégies prises sous la pression et dans l’urgence sont les bonnes.
Mais ce qui pollue également est l’apparition d’une écologie que l’on qualifiera de vert-de-gris. Car son discours dépasse largement la cause affirmée qui sert d’alibi à d’autres arguments qui interpellent. Revenons à cette manifestation à Berlin contre Volkswagen et prenons le temps d’analyser le discours d’une militante de 18 ans relayé par l’Express : « cette pièce est remplie d'hommes blancs de plus de 50 ans. Je viens leur rappeler qu'ils sont en train d'escroquer leurs propres enfants. Je veux qu'ils regardent leurs propres petits-enfants dans les yeux et leur disent : j’ai vendu ton avenir ».
Un discours nauséabond dont la structure se base sur la race. L’oublier pour ne retenir que le vernis au sujet de la préoccupation à propos des générations futures c’est entrer dans le déni. Débattre, réfléchir et travailler sur la façon de faire progresser la mobilité au plus près d’un environnement meilleur est sain à condition que les acteurs de la discussion soient honnêtes, responsables et motivés par la cause. À défaut, il y a tout à craindre d’autres groupes qui nous rappellent que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
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