Le flat-six du Porsche Cayman S marque des progrès partout face au 3.2 de la Porsche Boxster S.
L’accroissement de l’alésage le fait passer à 3,4 litres et devient encore plus hypercarré, un régal en haut du compte-tours. Il recoit le calage et levée variable des soupapes Variocam Plus Plus jusqu’ici réservée à certaines des Porsche 911 les plus virulents. Résultat : 15 chevaux et 20 Nm de mieux. Pas extraordinaire sur le papier, mais d’un très bon moteur sur le Boxster S, on passe à un moteur fabuleux. Plus plein partout, encore plus vif au-delà de 5000 tours, avec une sonorité encore plus envoûtante, il séduira les habitués de la marque, et les autres.
Avec un rapport poids puissance de 4,5kg/ch, intermédiaire entre le Boxster S et les 911, et une bonne motricité, le Cayman S accélère fort avec les 400 et 1000 m D.A. avalés en 13,5 et 25,5 secondes, le 0 à 100 km/h en 5,5 secondes. Même si nous n’avons pas eu le loisir de vérifier les 275 km/h annoncés en V/Max, les performances sont exceptionnelles, plus proches de celle d’une BMW M5 que d’une Nissan 350Z (dans son ancienne définition 280 chevaux). Elle devrait garder plus d’une demi seconde d’avance sur toutes les mesures d’accélérations par rapport à la 350Z 300 chevaux. En reprises, la Cayman S fait jeu égal avec le coupé japonais en 5e et prend irrémédiablement l’avantage sur le dernier rapport. Un signe de l’extrême souplesse du flat six, aussi à l’aise à 1500 qu’à 6500 tours. Cerise sur le bouchon de réservoir, la consommation de notre essai n’a pas dépassé 13 l/100 sur plus de 600 km( moindre que le Porsche Boxster S), et sur circuit nous n’avons même pas atteint 20 litres. Voilà qui prouve l’excellent rendement de la mécanique. Excellente boîte 6 manuelle sur notre auto et BVA5 "Tiptronic S" dispo en option.
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