Relativement efficace, avec un roulis bien maîtrisé, le comportement conserve un équilibre plutôt sous-vireur, que certains jugeront pas assez ludique pour une vraie sportive. On peut difficilement parler de véritable agilité dans la mesure où l’ESP se reconnecte au freinage.
Sans doute les metteurs au point ont-ils préféré privilégier la facilité de conduite et la sécurité. Le reste du temps, le contrôle de stabilité n’est pas trop intrusif et laisse une petite place au plaisir de conduite.
Trajectoire précise
La précision de trajectoire reste de mise sur bonne chaussée en raison des nombreuses modifications des trains roulants de cette Cupra par rapport aux versions FR (et plus encore aux versions Sport) et de la direction à assistance électro-hydraulique bien calibrée qui nous séduit toujours. Sur route dégradée, le résultat semble correct mais pâtit d’amortisseurs imparfaits. En outre, en phase transitoire, le train arrière semble parfois hésitant, mais il s’agit là d’une impression fugitive qui mériterait d’être analysée sur circuit.
Avec des disques aux quatre coins, amplificateur d’urgence et ABS relativement discrets, le freinage ne manque ni de puissance, ni d’endurance. Au moins avec les étriers de freins rouge à 4 pistons, une option à 1 400 € (si, si) qui équipait notre bolide d’essai.
Le compromis comportement/confort ne vaut de loin pas non plus les références françaises que sont la 206 RC ou la Clio RS.
Les pneus en 205/40 sur jantes de 17 pouces n’aident pas, mais ce sont surtout les choix d’amortissement des metteurs au point catalans qui sont à incriminer.
Le confort de suspensions n’est pas d’une sécheresse redoutable, simplement trop souvent desservi par des amortisseurs indignes d’une vraie sportive, à faible allure comme à vitesse plus soutenue.
Seat Sport voudrait il nous faire croire que ce relatif inconfort est un vrai signe de sportivité ?
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