En bref
Golf 4Motion - moyenne berline 5 portes, 4 roues motrices
moteur diesel 2.0 TDI 150 ch, consommation mixte de 4,7 l/100 km
Confortline : 30 2100 €
Carat : 32 260 €
Bientôt disponible dans ces deux finitions avec le 1.6 TDI 105 ch (4,5 l/100 km), à moins de 28 000 € en Confortline.
Destinée avant tout à des automobilistes qui roulent fréquemment en montagne et affrontent de temps à autre des routes glissantes, la nouvelle Golf 4Motion devrait séduire par l’efficacité de sa transmission intégrale permanente à coupleur Haldex de dernière génération (la cinquième) et sa faible consommation (moins de cinq litres annoncés). Elle s’affiche en baisse de 15 % (0,8 l de moins) avec le TDi 150 sur celle de la Golf 4Motion de la génération précédente qui se contentait du 2 litres TDi 140 chevaux. Une Golf VI à quatre roues motrices qui avait d’ailleurs commencé sa carrière avec un Haldex de deuxième génération encore loin d’être parfait, avant de la finir prématurément (la 4Motion a été supprimée du catalogue bien avant l’arrivée de la Golf VII) avec un mode de déconnexion complet de l’ESP –non reconduit sur Golf VII- et un coupleur de quatrième génération (commercialisé sur d’autres modèles à partir de 2007) déjà beaucoup plus satisfaisant que l’on retrouve encore sur le Tiguan ou le Sharan et bien d’autres modèles du groupe Volkswagen. Et chez quelques autres constructeurs comme Opel et Volvo.
Une 4 roues motrices rare
700 unités de la Golf 4Motion sont prévues avec les deux moteurs disponibles (TDi 1.6 et 2.0) en 2013 sur plus de 40 000 unités de la Golf vendues en France. Une goutte d’eau bien qu’elle soit l’une des très rares moyennes berlines disponible sur le marché en quatre roues motrices, en compagnie de quelques compactes de marques « premium », voire semi-premium comme Volvo (avec une seule version AWD de la nouvelle Volvo V40 Cross Country). La Golf 4Motion est plus esseulée encore depuis la désertion des autres généralistes de ce créneau et l’abandon par Subaru de l’Impreza et de son avatar légèrement « crossoverisée », l’Impreza XV lancée en 2010. Les deux ont été remplacées début 2012 par le crossover XV (prononcez « ixévé ».
L’objectif modeste de VW tient bien sûr à la mode des SUV et crossovers compacts, véhicules que la clientèle juge plus valorisants et souvent plus sûrs qu’une simple berline moyenne. Pourtant cette dernière qualité est le plus souvent imaginaire, aussi bien en matière de sécurité passive (il suffit de comparer les résultats Euro-NCAP, voire ceux du NHTSA américain ou de l’organisme japonais) que pour la sécurité active. Sur ce point, une berline compacte, au poids inférieur et par conséquent à l’inertie moindre, facteur conjugé à un centre de gravité plus bas, sera toujours plus facilement et plus rapidement maîtrisable que les SUV actuels, même si ces derniers ne sont plus vraiment à l’image des lutteurs de sumo comme les 4x4 d’antan.
Le faible volume de vente en France comme sur les autres marchés a incité Volkswagen à ne pas proposer avec les versions 4Motion la boîte DSG à double embrayage ou tout autre automatique. Pour les mêmes raisons, elles ne sont livrables qu’en carrosserie 5 portes. Chez VW, la rentabilité maximale n’a pas de secret : il faut que ça crache.
A ce propos, le supplément de prix de 2 020 € est un tantinet dissuasif (1 800 € en Allemagne !), mais comme la Golf 4Motion n’a pas de rivales directes, Volkswagen aurait tort de se priver.
Pas de signes extérieurs d’adhérence
A l’exception du petit sigle à l’arrière, bien difficile extérieurement de faire la différence avec une Golf 2 WD. Idem à l’intérieur où on ne trouve que la discrète inscription 4Motion à l’avant du levier de vitesses. Le passager de la place centrale arrière ne devra pas composer avec un tunnel de transmission plus encombrant que celui des versions traction de la Golf. En revanche, le hayon s'ouvre sur un coffre au volume diminué de 37 litres. Il en reste 343 litres (avec la roue de secours temporaire livrée de série) et 1 233 litres dossiers de banquette repliés en deux parties inégales. Un volume tout juste correct pour une berline compacte.
Comme sur les autres versions de la Golf 7, la position de conduite est parfaite, l’ergonomie des commandes irréprochables … et la finition atteint les "bons" standards Volkswagen, avec des matériaux de belle facture et un assemblage soigné, au top de la catégorie.
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