Ce plan que PSA ne qualifie pas relève autant du plan stratégique que de la feuille de route qui doit courir jusqu’en 2018. Il a pour vocation de « finaliser le redressement économique » du groupe en permettant premièrement un retour au plus tard en 2016 à une marge d’autofinancement positive, comme déjà annoncé, deuxièmement d’accumuler deux milliards d’euros sur trois qui contribueront au désendettement du groupe et, troisièmement, d’afficher à partir de 2018 une rentabilité synonyme de sortie de la période de convalescence.
Les principaux objectifs de ce plan sont au nombre de quatre :
- asseoir le portefeuille de trois marques (Citroën, Peugeot et DS, DS ayant vocation à devenir autonome par rapport à Citroën)
- proposer un portefeuille de modèle plus réduit afin de mieux répondre aux attentes de l’ensemble des marchés sur lesquels PSA opère (ce portefeuille passera ainsi « sur plusieurs années » de 45 à 26 modèles pour les trois marques)
- renforcer la croissance rentable
- améliorer l’efficacité générale de l’entreprise notamment en modernisant l’appareil industriel en France.
Dans sa présentation, Carlos Tavares prend en référence le succès du groupe en Chine et insiste beaucoup sur le talent des collaborateurs du groupe.
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