Si Monica Bellucci était une automobile…
… serait-elle une F355 GTS ? Le coup de crayon de Pininfarina est tout simplement parfait. Les proportions sont idéales, les courbes fluides et agressives à la fois, le carton était assuré rien qu’avec cette ligne. Avec seulement 1,17 m de hauteur, 4,25 m de longueur et 1,91 de largeur, elle est sensiblement plus petite que la F430, ce qui lui confère un physique plutôt trapu mais réellement excitant…
Toutefois, quelques détails sont à relever. Les phares escamotables accusent le poids des ans, mais il y a un élément qui tue, l’ouverture masquée des portières dans les ailes !
De manière générale, la carrosserie GTS est certainement la plus intéressante entre la Berlinetta et le Spider. La ligne n’est pas vulgairement tranchée, et on garde l’homogénéité du coupé.
Bref, c’est le coup de cœur assuré. Lors de notre essai sur les routes de la vallée de Chevreuse, un meeting Ferrari se tenait. Honnêtement, au milieu des 360, F430, et même 599, la F355 sort complètement du lot. Nul doute qu’elle restera probablement comme l’une des plus attrayantes Ferrari de tous les temps. Personnellement, je regrette simplement que Ferrari n’ait pas gardé les ailes de la 348, qui rappellent furieusement celles de la Testarossa. Mais le résultat aurait probablement manqué d’homogénéité. Basculons maintenant à l’intérieur.
Devil inside…
Il y a un mot qui ne vient pas à l’esprit quand on grimpe à l’intérieur de la F355 : superflu. Le pédalier, le levier de vitesses et le repose-pieds passager sautent aux yeux comme pour crier : ici, on pilote !
Le petit logo F355 jeté négligemment en face du passager fait encore monter l’adrénaline, ça y est, on est dedans ! Le compte-tours gradué jusqu’à 10 000 tours donne le ton, il va falloir aller chercher la puissance…
Cela tombe bien, on est parfaitement calé dans les sièges, très bas. La vision avant est excellente mais on oubliera la visibilité arrière et les contrôles des angles morts. En revanche, on est forcément déçu par la qualité de certains matériaux issus de la grande série mais quand on pilote une Ferrari, regarde-t-on les commodos ou les commandes de chauffage ?
Avant de démarrer la bête (suspense), on va quand même jeter un coup d’œil sous le capot arrière : Cinquevalvole.
Avec ses 5 soupapes par cylindre, elle bouleverse le V8 qui prenait place dans la 348. D’ailleurs, 355 signifie 3,5 litres, et 5 soupapes par cylindre. Dans le détail, ce V8 comporte des bielles en titane, 3 soupapes d’admission, et développe 380 chevaux à 8250 tours/minute. 295 km/h est sa vitesse maximale, et 4,7 secondes sont nécessaires pour abattre le 0 à 100. La F355 était la première Ferrari à bénéficier d’une boîte séquentielle à commandes au volant qui apparaît aujourd’hui comme plutôt lente. Aussi, on a décidé de choisir une Ferrari à boîte manuelle, afin de pouvoir vivre à 100 % l’expérience Ferrari !
Ça y est, les présentations sont terminées, on démarre le V8…
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