73 - Savoie : pas de médiatisation des radars
Les axes dangereux
Les routes les plus dangereuses du département se concentrent sur la vallée de la Maurienne. Ainsi, redoubler de prudence, par exemple sur la N 6, de Chambéry au tunnel de Fréjus.
Les statistiques locales
Le bilan 2000 est relativement contrasté. En effet, le nombre de tués et d'accidents est en diminution légère. En revanche, celui des blessés a augmenté dans une proportion aussi faible.
La comparaison des données 2000 sur la mortalité est largement plus significative car on observe une chute conséquente du nombre de morts, qui s'élève à 13,7 % . Malgré ce constat, il n'en reste pas moins que les motards et les piétons sont particulièrement touchés, car ils représentent respectivement 10,7 % et 11,1 % des tués. Les autorités ont également constaté que l'hiver est synonyme le plus souvent d'accidents matériels bénins.
L'accidentologie du reste de l'année se concentre principalement le samedi soir, le dimanche matin et le vendredi, à l'occasion des migrations entre les gens des stations et des plaines. Ce dernier point confirme donc le fait que les conducteurs locaux représentent les principales victimes des accidents mortels (70,8 % ) et que la campagne est encore largement plus meurtrière que la ville, concentrant 79,2 % des tués.
La politique de médiatisation
La communication de l'emplacement des radars n'est plus d'actualité dans ce département depuis environ dix ans. En effet, à cette époque, le département avait comme procureur de la République, un certain Éric de Montgolfier (NDLR : c'est lui qui a fait condamner Bernard Tapie dans l'affaire OM-VA), qui avait décidé d'arrêter cette pratique.
Depuis, les principales actions des autorités se concentrent sur des opérations de sensibilisation du grand public dans les galeries commerciales ou à l'occasion du passage du Tour de France, avec démonstration de la voiture-tonneaux ou simulation de chocs.
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