
Jorge Lorenzo n'est pas encore aux abois, même si la déculottée d'Indianapolis accentuée par la démonstration de son équipier Ben Spies lui fait placer ses dernières illusions dans un espoir qui fait vivre. En « Por Fuera » dans le texte !
Jorge Lorenzo n'est pas encore aux abois, même si la déculottée d'Indianapolis accentuée par la démonstration de son équipier Ben Spies lui fait placer ses dernières illusions dans un espoir qui fait vivre. En « Por Fuera » dans le texte !
Plus de quarante points d'avance au championnat, en lice dès ce week-end, pour une quatrième concrétisation consécutive cette saison, ce n'est rien de dire que Casey Stoner est en train d'installer sa domination sur cette saison 2011 de Moto GP.
Sans beaucoup de bruit et tout seul dans son coin, Alvaro Bautista fait son chemin. Sur la seule Suzuki du plateau, il est le cauchemar bleu des rouges de chez Ducati qui l'ont systématiquement dans les pattes, comme pour mieux les titiller dans leurs difficultés.
Enfin ! Oubliées les insoutenables douleurs des blessures subies, les difficultés de décodage d'une Desmosedici qui fait tourner des plus connus que lui en bourrique. Ce Grand Prix des Etats-Unis aura été celui du soulagement pour un Randy De Puniet, qui, paradoxalement, se refait une petite santé sur un tracé qui avait comme un goût de fosse commune pour les troupes de Borgo Panigale.
L'obstination de Colin Edwards à ne pas vouloir démonter sa tente du paddock Moto GP a semble-t-il dégagé des opportunités qui, sans lui, n'auraient jamais effleuré personne. Le Texan s'est ainsi définitivement décidé pour une Moto 1 d'un « Claiming Rules Team » dont les trois lettres pourraient tout autant signifier « Condamner à Rester à la Traîne.
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Vainqueur à Brno, triomphant à Indianapolis, à continuer sur ce rythme, Casey Stoner n'aura peut être pas besoin de se rendre au Motegi finalement. Peut être, d'ailleurs, est-ce son objectif caché ? Quoi qu'il en soit, l'Australien fait étal de tout son art depuis la rentrée estivale et sur le tracé glissant d'Indianapolis, il a fait plus que survoler les débats.
Dani Pedrosa ne se faisait aucune illusion sur une éventuelle victoire avant le départ du Grand Prix des Etats-Unis. Il faut dire que pendant les essais libres, il s'était pris une seconde dans le casque par son équipier Stoner qui a définitivement pris possession de la maison Honda.
Il a dominé de la tête et des épaules son équipier et il a été le poil à gratter d'un Casey Stoner évoluant dans un autre espace temps. Et pourtant, Ben Spies peut nourrir des regrets au moment de faire le bilan de son Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis.
Après une erreur de choix sur le pneu avant à Brno et une poignée de points lâchée à l'arrivée sur un Stoner vainqueur, c'est à nouveau la gomme antérieure qui a décidé du sort d'un Jorge Lorenzo qui, cette fois, s'est fait proprement larguer dans la course au titre.
Quatorzième sur la grille après une qualification désastreuse marquée par une chute, une dixième place à l'arrivée à presque une minute du vainqueur. . . Ce n'est rien de dire que le Grand Prix des Etats-Unis de Moto GP a été loin d'être du même acabit que celui de la République Tchèque pour Valentino Rossi et sa Ducati.
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