Pour l'État, le test en Normandie est concluant. Il annonce que la conduite des voitures avec un radar embarqué sera privatisée dans trois autres régions début 2020.
Suite à l’épisode des dégradations de 75% des radars fixes en lien avec le mouvement des gilets jaunes, l’Etat va déployer dès cette année, 400 radars de nouvelle génération capables de détecter le port de la ceinture, le téléphone au volant, le respect des distances de sécurité en plus de leur fonction initiale : le contrôle de la vitesse.
Voitures-radar privatisées : elles verbalisent… si peu !
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En huit gros mois en 2018, les voitures-radar de Normandie, celles dont la conduite a été confiée à une entreprise privée, n'auraient permis de dresser que 1 873 PV. C'est ce que l'on découvre dans une réponse publiée jeudi du ministère de l'Intérieur à un sénateur. C'est très loin des objectifs fixés.
À n’en pas douter, la note sera salée, mais pas forcément autant qu'annoncée ! Parler de plusieurs centaines de millions d'euros rien que pour le vandalisme paraît tout simplement disproportionné. Pour ce qui est des recettes, les projections paraissaient de toute façon difficilement tenables, sans la mise en place du 80 km/h. Zoom sur les chiffres officiels des dégradations des radars retrouvés par Caradisiac et les infos clés pour savoir à quoi s'en tenir… et éviter la "surenchère" tentante du gouvernement.
En ces temps incertains, faut-il réparer ou remplacer les radars fixes ? Détestés et vulnérables, ont-ils encore un avenir en dehors des villes ? La réponse est dans la question… Et aussi dans l'avènement du contrôle mobile.
Pour ces infractions qui s'accompagnent bien souvent d'une suspension administrative du permis de conduire, en cas d'interpellation sur le bord de la route, si le policier remplit mal son PV, c'est l'assurance de pouvoir retrouver très vite le droit de rouler. Comment savoir ? En pareilles circonstances, vous n'avez pas à recevoir d'amende par La Poste. Alors, si ça vous arrive, c'est que c'est… gagné ! Explications.
Le système des radars automatiques est sous le coup de deux enquêtes judiciaires. Par deux fois, Anticor, l'association anticorruption, a en effet déposé plainte, et par deux fois, le parquet national financier (PNF) l'a suivie, en ouvrant une enquête. Pour poursuivre ce genre d’actions, l'association compte exclusivement sur la générosité des donateurs.
Selon la Sécurité routière, en 2017, "91,2 % des recettes des amendes radars ont financé la lutte contre l'insécurité routière". Info ou intox ? Pour le savoir, Caradisiac a épluché tous les documents budgétaires qui retracent l’utilisation de cet argent public. Notre verdict contredit en partie cette affirmation. Pour finir, la part des recettes radars consacrée à l'amélioration de la sécurité pourrait au mieux représenter 68 %, et on pourrait même tomber à moins de 40 % en prenant en compte l'ensemble des PV routiers !
Radar - Bilan 2017 : tops, flops… et surtout une belle opacité !
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Sans tambour, ni trompette, la Sécurité routière a dévoilé mardi une partie supplémentaire des statistiques du contrôle automatisé. En l'occurrence, elle a mis en ligne le nombre d'infractions enregistrées en 2017 pour chaque radar fixe, soit chaque cabine classique, discriminant et tronçon. Reste qu'il manque encore pas mal de chiffres… Encore plus que l'an dernier !
Le préfet à la tête de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) jusqu'à la fin 2013 a été condamné à 1 000 euros d'amende, par la Cour d'Appel de Paris, ce lundi. Jean-Jacques Debacq était notamment poursuivi pour avoir fait payer ses propres contraventions, en l'occurrence 18 pour un total de plus de 800 euros, par son administration.