2. Sur la route – Plus de polyvalence et une excellente efficience
Le sentiment d'être dans une toute nouvelle voiture est flagrant quand on se retrouve face à cette jolie planche de bord de la Renault Zoé ZE50 entièrement redessinée mais cette excellente première impression est très vite tempérée par la position de conduite façon chaise d'arbitre, avec une assise haute et un volant bas, qui n'a malheureusement pas évoluée, même si les sièges sont plus confortables. Cependant, l'amélioration des performances sur notre version d'essai de 135 ch a de quoi redonner le sourire : le couple instantanée traditionnel de l'électrique en fait la reine du démarrage en trombe au feu vert et l'amélioration des reprises la rend beaucoup plus à l'aise sur les voies rapides et l'autoroute où l'insonorisation se montre excellente. L'amorti reste toujours assez ferme, sans cependant trop entamer le confort, et la direction très légère, mais la tenue de route et le dynamisme sont garantis par le centre de gravité très bas offert par l'implantation de la batterie.
En plus du mode Eco, la ZE50 profite désormais d'un nouveau mode B qui augmente suffisamment la récupération d'énergie au lever de pied pour presque pouvoir se passer entièrement de la pédale de frein. Ce mode de conduite dit « à une pédale » peut être confortable en ville mais peut devenir fatigant à la longue pour la cheville droite, puisqu'il faut quasiment sans cesse appliquer une pression plus ou moins forte sur l'accélérateur. Il peut aussi être utilisé ponctuellement comme un frein moteur efficace dans les descentes. L'instrumentation numérique de série apporte un vrai plus, à la fois très clair, ce qui n'est pas toujours le cas, et jolie à regarder?
Pas de roue libre totale non plus comme l'offrent les productions électriques de Hyundai/Kia et du groupe Volkswagen, ce qui est pourtant la clé de l'efficience optimale, mais cela n'empêche pourtant pas la ZE50 de se montrer particulièrement efficace dans ce domaine. Au terme de notre essai, nous avons en effet enregistré une consommation de 12,8 kWh/100 km par 28 degrés sur les routes pour le moins accidentées de la Sardaigne, ce qui correspond théoriquement à une autonomie théorique de 406 km et qui est un très bon score. Les prétentions de Renault ne sont pas très éloignés, avec 395 km selon la norme WLTP, mais c'est à peine optimiste en prenant en compte la moyenne annuelles de température de France métropolitaine.
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