2. Sur la route – Peu de changements et c'est tant mieux
Est-ce que c'est vraiment dommage que mécaniquement, cette Mini, n'ait pas bougé d'un pouce ? Non, on s'en remettra très vite, surtout au volant de cette Cooper S. L'équilibre très réjouissant reste le même : un train avant précis et rivé au sol et un arrière léger et mobile, le tout donnant, avec ce minuscule empattement, une agilité extraordinaire dans l'esprit parfait de la Mini originale. Un vrai régal à conduire sur une petite route en lacets trop serrés pour ne serait-ce qu'envisager d'atteindre la vitesse maximum légale, que ce soit 90 ou 80 km/h.
Forcément, avec de grosses jantes comme les 18 pouces sur notre modèle d'essai et des suspensions fermes, la Mini est loin d'être un modèle de confort, jusqu'à même s'approcher de l'insupportable sur des pavés ou une route au bitume parsemé de trop nombreux nids-de-poule. Heureusement, la monte de série pour la version Cooper S est du 16 pouces que l'on ne pourrait que vous conseiller de conserver, à moins de cocher l'option des suspensions pilotées à 550 € sur le bon de commande.
Le 2.0 de 192 ch et 300 Nm n'a pas vraiment une personnalité débordante, avec un caractère turbo marqué incitant plus à rouler sur le couple qu'à tirer dans les tours mais il offre tout de même de très bonnes performances, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 6,8 s et 235 km/h en pointe. Même si une bonne vieille boîte mécanique semble plus adaptée à l'esprit de la voiture, la nouvelle double embrayage à sept rapports avec les palettes au volant dont est équipé notre modèle d'essai se montre parfaitement à la hauteur de la tâche, réagissant au doigt et à l'œil en mode manuel et se débrouillant très bien toute seule en mode automatique. En mode éco « Green », cette dernière permet de plus de pouvoir descendre facilement sous les sept litres de moyenne.
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