2. Sur la route : de l'attendu… et un bonus
Nous avons pris en main une version diesel D4, dont le 2 litres diesel lâche 190 chevaux à 4000 tours et 400 Nm à 1740 tours. Une seule boîte au menu (du moins avec cette version), une automatique 8 rapports. Dès les premières centaines de mètres, nous constatons avec plaisir que ces chevaux ne se font pas prier. Le moteur répond à la moindre sollicitation et alors que nous conduisons un diesel associé à quatre roues motrices (tout ce qu'il faut pour alourdir une voiture !) le XC40 dégage un agréable sentiment de légèreté. Puis, quand la route nous autorise à monter un peu le tempo, l'une des origines de cette légèreté se manifeste. Alors que notre première impression quant à la discrétion du moteur était plutôt favorable, ça se gâte sensiblement dès qu'il approche des 3000 tours. Ah oui, OK, ceci est bien un diesel ! Voilà donc où Volvo a grappillé quelques kilos. Sauf que là encore, quand on se positionne dans le premium, c'est quelque chose qui fait un peu tache. On a certes connu des Jaguar 2.0D ou des Mercedes équipées du 2.0 gasoil auxquelles on pouvait adresser le même reproche, mais est-ce une excuse ?
Les premières portions sinueuses de notre itinéraire, nous les parcourons en mode Confort, le bien nommé. Comme on est en droit de l'attendre de la part de Volvo, le XC40 est en effet très prévenant. Côté comportement, pas plus de surprise. Le sous-virage n’apparaît pas trop tôt… mais finit par se faire un peu démoralisant.
Nous essayons quand même le mode Dynamic. Mais avec des suspensions classiques non-adaptatives (cela viendra plus tard), c’est un peu par dépit, sans grand espoir que cela change quelque chose à l’équilibre de l’auto. Pourtant, quelque chose se passe ! Ce mode assure évidemment le « minimum syndical » en rendant l'accélérateur plus sensible et la direction plus ferme, pour un meilleur feeling. Mais le plus fun, c'est que les lois de gestion de la transmission intégrale s'en trouvent aussi modifiées. Subitement, le train arrière bénéficie de davantage de couple, et l'effet est immédiat. Le sous-virage est bien plus tardif et les grandes courbes rapides sont avalées à des vitesses bluffantes. Et au lever de pied, le train arrière permet de placer la voiture exactement où on le veut, mais en douceur bien sûr : on n’est pas dans une Focus RS ! Bref, le XC40 est capable de séduire un conducteur qui aime conduire de manière dynamique, et nous n'avons pas le souvenir d'avoir eu en main une Volvo aussi fun depuis les années quatre-vingt-dix, quand elles étaient encore de bonnes vieilles propulsions !
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