On a enfin compris ce que signifie RNLT
Avec son nouveau réseau de points de vente haut de gamme situés au cœur de dizaines de grandes villes à travers le monde, Renault cherche à « remettre de l’émotion dans l’achat », et en oublie ses voyelles au passage. On a enfin compris pourquoi.
Le site RNLT du boulevard Haussmann a ouvert au mois d'avril dernier. Photos DR et @cinquantemillimetres
Allez hop, direction le 81 boulevard Saint Germain, à quelques minutes à pied de Notre-Dame dont le parvis constitue le point zéro des routes de France. C’est là que Renault a invité la presse jeudi soir pour l’inauguration du deuxième show-room RNLT situé au cœur de la capitale, après celui du 104 boulevard Haussmann.
Dans ce lieu à la présentation léchée, d’une surface d’environ 200 m2, où le carrelage noir et blanc répond à des murs noirs, la marque au losange expose ses dernières nouveautés en donnant la priorité aux modèles électriques, implantation urbaine oblige. Et si le choix de s’installer au cœur d’une ville aussi anti-auto que Paris interroge, le patron du marketing Renault Arnaud Belloni apporte une réponse claire « Quand vous n’êtes plus présent à un endroit, vous ne vendez plus. Il fallait revenir avec des espaces compacts, là où les gens habitent et consomment. Et à Paris, on vend des voitures ! » Pour autant, l’ambiance n’est pas celle d’une concession automobile. « L’idée est de s’inspirer de l’expérience-client d’un salon, qui est la meilleure possible, mais en gardant un cout au mètre carré raisonnable. »
Un espace important est d’ailleurs accordé aux ventes d’objets dérivés, avec par exemple des skateboards estampillés Renault ou Gordini qui présentent la particularité d’être absolument hors de prix (285€ !). Pas grave, c’est de l’image : « le merchandising permet de gagner en notoriété et d’accéder au statut de love brand », commente Arnaud Belloni.
Les sites de ce type sont appelés à se multiplier à travers le monde, de Séoul à Medellin en passant par Milan, Londres, Rome, Rotterdam, Bruxelles Madrid ou bien encore Berlin. Et le nom, au fait ? « C’est inspiré de Daily monop’ : c’est plus petit que les concessions classiques, donc on enlève des lettres », décrypte Arnaud Belloni. On attend maintenant les réactions de PGT et CTRN.
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