Cette nouvelle génération reprend dans les grandes lignes les atouts de sa devancière : un gros moteur, un différentiel autobloquant et un châssis très rigide.
Le gros 4 cylindres 2.3 Turbo développe toujours 260 ch. Il bénéficie de quelques améliorations pour satisfaire aux normes Euro V : étagement de boite allongé, nouveau catalyseur, etc. Des améliorations qui profitent à l’abaissement de la consommation (9,6 l/100 km) et des émissions de CO2 (224 g/km).
Plus feutré à l’usage que son ancêtre, le 2.3 MZR se révèle pourtant diablement efficace : un 0 à 100 km/h en 6,1 secondes et un V-max limitée à 250 km/h. La sonorité qui s’échappe de la double sorties est sportive mais n’a décidemment pas la fibre musicale du 5 cylindres de la Focus RS. On regrette également la disparition de ce bruit d’aspiration qui caractérisait l’ancienne version lorsque le turbo s’enclenchait. La nouvelle MPS met de l’eau dans son vin et devient plus civilisée. En ville par exemple cette dernière se montre d’une facilité déconcertante à l’usage. Le 4 cylindres se révèle souple discret et très élastique. Alors que la boite mécanique 6 rapports se singularise par un guidage ferme et de faibles débattements.
Lorsque l’horizon se dégage et que vous avez enclenché votre Coyote, le 4 cylindres se fera une joie de vous répondre du tac-au-tac. Si la sonorité n’est pas terrifiante, les montées en régime le sont. Vous prendrez un malin plaisir à faire grimper les barrettes du nouveau manomètre de suralimentation entre chaque rapports, bien scotché dans votre siège. Car cette Mazda 3 MPS pousse fort, très fort sur les autoroutes allemandes qui furent notre terrain de jeu pour ce test. L’effet de surprise est moins marqué que par le passé (puisque le côté sportif est plus marqué) mais son énorme potentiel surprend toujours les propriétaires de Golf GTi, Mégane RS et Civic Type R littéralement enfumées.
Campée sur d’énormes jantes 18", la 3 MPS fait preuve d’une incroyable stabilité à très haute vitesse. Les appuis sont également renforcés par l’apparition du nouveau becquet. Ce qu’il faudra retenir de ce genre véhicule, c’est son confort. Le compromis d’amortissement choisi par Mazda est très bien pensé car, ici, la performance ne fait pas l’impasse sur le confort. Si les remontées de couple dans le volant sont toujours présentes, elles sont beaucoup moins violentes que sur l’ancienne génération. La nouvelle direction électrique et le différentiel autobloquant, aidant. En résumé cette nouvelle génération de Mazda 3 MPS offre un agrément de conduite en nette amélioration avec un niveau de confort encore supérieur.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération