L'auto des voisins - À Angers, Alain a abandonné son Peugeot Partner pour s'offrir un Citroën C3 Aircross
Michel Holtz , mis à jour
Son SUV urbain acheté neuf, Alain l'a choisi pour remplacer son ludospace hors d'âge. Mais pour obtenir une remise de 1 200 euros, il a laissé en reprise l'auto de son fils : un Citroën Berlingo de 20 ans, et 360 000 km. Une tractation possible, selon le vendeur de la concession.
Son Peugeot Partner avait fait son temps. Alors Alain, Angevin à la retraite, a décidé de changer de voiture. Son bon vieux ludospace ? "Je l'ai offert à mon fils". Ce dernier conduisait d'ailleurs son cousin : un Citroën Berlingo. Mais à 360 000 km, il était bon pour la réforme.
Le changement n'a pas fondamentalement modifié les habitudes du fils, puisque les deux autos sont similaires, mais le père s'est vu contraint de se trouver une nouvelle monture. Voilà l'ancien technicien automobile penché sur son ordinateur et les sites automobiles, dont Caradisiac, pour observer et comparer les différents modèles jusqu'à trouver celui qui lui convenait.
Son cahier des charges ? Un véhicule essence, à la consommation et à la taille mesurées. "On roule généralement à deux, sauf quand nous avons nos petits-enfants. En plus, mon garage est tout petit, il ne contient qu'une voiture. Et c'est ma femme qui se le réserve. Moi, je me gare dans la rue."
Rapidement, il jette son dévolu sur un Citroën C3 Aircross 1,2 l Puretech 110ch essence.Pourquoi un SUV ? Pour Alain, la réponse est évidente et liée à la hauteur sous toit de l'engin : "je mesure 1m93, et même ceux qui s'assoient derrière moi n'ont pas intérêt à dépasser 1m60". L'habitabilité est inférieure à celle de son Partner, mais qu'importe : Alain est à la recherche d'une auto un peu plus confortable. Rendez-vous est donc pris chez Citroën Angers au mois de décembre.
Une reprise d'une auto qui ne lui appartient pas
Alain n'est pas surfeur, pourtant, dans le show-room, il craque pour une série limitée "Rip Curl" aux jantes noires et aux rétros jaunes. Des couleurs dont Alain se moque bien. "Elle avait les équipements que j'attendais : la radio, plutôt de bonne qualité, les rétros électriques rabattables et les radars de recul pour se garer en ville". Mais curieusement, il ne tenait pas spécialement à des éléments plutôt demandés comme l'interface téléphone ou le démarrage sans contact. "Je ne téléphone pas en voiture et j'ai gardé l'habitude de la clé pour démarrer". En plus, le C3 est disponible dans les quinze jours. La décision est prise.
Reste à financer l'auto, affichée à 23 400 euros. Le vendeur lui propose évidemment une LOA, "mais il n'a pas insisté, question de génération sans doute". Pour tenter de faire baisser le prix, le commercial lui demande s'il n'a pas une voiture à faire reprendre. Alain lui raconte son histoire et celle du Partner cédée à son fils, en remplacement du Berlingo de ce dernier avec ses vingt printemps et ses 360 000 km. "Et là, il m'explique que la reprise du vieux Citroën ne pose aucun problème et qu'il m'accorde 1 200 euros pour une vieille auto qui ne m'appartient même pas. Car mon fils et moi, nous avons le même nom de famille". Une remise supplémentaire de 600 euros, un attache-remorque gratuit et l'affaire est conclue : Alain achète le C3 Aircross pour 21 600 euros, payés par ses soins, sans financement extérieur.
Une consommation attendue
Le vendeur tient ses promesses et en guise de cadeau de Noël, le 24 décembre, soit douze jours après la signature du bon de commande, la voiture est prête et l'attache remorque est installée. Depuis, Alain est plutôt content de son achat. Malgré la consommation moyenne qu'il a constatée : 7 l/100 km. "Ce n'est pas une surprise. Je savais que je consommerais plus qu'avec mon diesel d'avant, et qu'il fallait que je rajoute 1 l aux données du constructeur". Ne pas être dupe évite les déceptions.
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