L'ancien directeur adjoint d'Alpine peste contre les A110 mises aux enchères
L'annonce de la mise aux enchères d'un des tout premiers exemplaires d'Alpine A110 a pour le moins agacé l'ancien directeur adjoint de la marque qui annonce espérer ne plus voir ce genre d'acte de vente de la part de spéculateurs.
A un peu plus de 58 000 euros, l'on ne peut pas dire que l'Alpine A110 est une auto ultra exclusive réservée à une élite. Et nous n'imaginions donc pas forcément que le simple fait que la série de lancement soit numérotée ait autant d'impact par la suite, puisque très rapidement après les premières livraisons client, plusieurs modèles de l'Edition Première se sont retrouvées à des ventes aux enchères, par des personnes qui comptaient, dès le départ, faire un bénéfice.
Nous ne parlons pourtant pas de centaines de milliers d'euros, mais de 10 ou 20 000, tout au plus. Comme quoi la spéculation touche toutes les voitures ! Et cela a eu le dont d'agacer Bernard Ollivier, l'ancien directeur général d'Alpine, un des responsables de la relance de la marque qui a pris sa retraite au mois de février.
J'espère que nous ne verrons pas d'autres ventes aux enchères prochainement. Nous n'avons pas trimé fort pendant près de 7ans pour faire plaisir à des spéculateurs mais pour des esthètes et des passionnés qui ont un rapport affectif avec leur voiture! https://t.co/eB8rJhOh3Q
— OLLIVIER Bernard (@bernardollivie1) 9 avril 2018
Son message sur le réseau social Twitter a le mérite d'être clair, même si, concrètement, Alpine ne peut rien faire de manière légale face à ces acheteurs qui sont tout, sauf des passionnés.
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