L'Aprilia RSV4, ce n'est pas rien dans le milieu des sportives. Elle a été la première à offrir au motard lambda le meilleur de l'électronique connue en compétition, launch control y compris, le tout sur une moto intrinsèquement bien née et docile.
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Voir partir un de ses pilotes qui a marqué à ce point son histoire qu'il lui a rapporté cinq titres mondiaux, n'est pas un événement anodin pour un constructeur. Aprilia a beau faire partie du colosse européen Piaggio, il n'en est pas moins ébranlé par le choix de la retraite d'un Max Biaggi qui ne remettra donc pas son titre en jeu, acquis de haute lutte en Superbike cette année.
Que fera Max Biaggi en 2013 ? Et que cache ce silence assourdissant d'un Sylvain Guintoli qui a claqué la porte à la dernière minute de l'équipe Crescent Suzuki ? Deux questions qui continuent à peser dans un marché des transferts du Superbike qui n'est donc pas clôturé.
Pour fêter comme il se doit le nouveau sacre de Max Biaggi, Aprilia est d'humeur festive et propose donc des offres commerciales séduisantes. Célébrant son second titre de Champion du Monde constructeur, Aprilia propose des financements préférentiels sur la gamme V4 à savoir RSV4 et Tuono que vous ne manquerez pas de découvrir dans toutes les concessions.
Le mondial Superbike entame cette semaine son intersaison lors de tests à Aragon. En marge de ces derniers, il reste les interrogations sur les guidons Ducati et Aprilia. Des incertitudes qui se sont exacerbées depuis que le team Crescent Suzuki a annoncé sa brouille avec un Sylvain Guintoli au revirement surprenant et inattendu, peut être préliminaire à une nouvelle étonnante.
Il ne vous aura pas échappé que sous le flonflons et les côtillons qui baignent le bonheur des hommes d'Aprilia après la récolte d'un second titre mondial au bout du bout de cette saison 2012, la vedette Max Biaggi n'a toujours rien signé pour 2013.
Quel épilogue ! Un véritable bouquet final digne de cette saison de Superbike aux airs de véritable feu d'artifice. Pour en être persuadé, il n'y a qu'à découvrir le résultat brut livré par le classement général définitif de ce championnat : Max Biaggi est champion du monde pour seulement 0,5 points face à un Tom Sykes qui aura joué son rôle jusqu'aux dernières limites.
C'était jusque là comme un paradoxe : la huppée et bardée d'électronique Aprilia RSV4 n'était pas affublée d'une des plus élémentaires évolutions technologiques qui a ouvert cette ère dévolue aux puces savantes : l'ABS. La faute à un corps aussi musclé que compact où positionner l'appareillage salvateur relevait de la gageure.
Voici comment Max Biaggi s'est ouvert la voie vers son second titre en Lusitanie en deux actes. Une paire de manches différente mais au scénario identique pour un Romain qui a parfaitement négocié une échéance sensible, protégée, qui plus est par sa bonne étoile.
Les Aprilia se sont taillées la part belle sur un tracé de Portimao épargné enfin par les éléments au moment de lancer sa seconde manche de la journée. A la victoire de Laverty répond en écho la troisième place d'un Max Biaggi qui n'a cure de finir derrière Jonathan Rea.
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