Ferrari s'intéresserait à...la technologie du constructeur chinois Leapmotor !
Quel est le rapport entre Ferrari et la marque automobile chinoise Leapmotor, spécialisée dans les voitures électriques à bas coût ? Eh bien figurez-vous que d’après son patron, Leapmotor pourrait fournir une plateforme électrique à la référence mondiale des voitures d’exception !

Vous le savez, Ferrari prépare le lancement de sa toute première voiture électrique. Elle pourrait s’appeler sobrement « Elettrica » et sera officiellement dévoilée le 9 octobre prochain. Le directeur général de la marque au cheval cabré avait annoncé à plusieurs reprises à son sujet qu’elle offrira des sensations de conduite « extraordinaires », un critère impératif pour un modèle de la marque.
Au-delà du type de motorisation, quel rapport pourrait exister entre Ferrari et Leapmotor, ce jeune constructeur automobile chinois qui commercialise des voitures électriques à bas coût absolument pas connues pour leurs performances ou leur plaisir de conduite ?
Des discussions entre les deux marques !
Eh bien d’après le patron de Leapmotor Zhu Jiangming, il y aurait actuellement des discussions entre Ferrari et le constructeur chinois pour le développement commun d’un nouveau modèle. Oui, Ferrari s’intéresserait à une plateforme électrique de Leapmotor pour concevoir ses futures voitures. Cette dernière phrase paraît totalement invraisemblable quand on connaît les standards de Ferrari qui n’ont vraiment rien à voir avec ceux des marques généralistes.
D’après les journalistes d’Automotive News, le directeur général de Ferrari Benedetto Vigna a visité les installations de Leapmotor au mois de février, sans qu’il n’y ait d’informations officielles du côté de Ferrari à propos d’une éventuelle collaboration.
Un rapprochement permis par Stellantis ?
Peut-être que la collaboration en question ne porterait que sur certaines pièces très précises mais même si les chaînes de valeur de la voiture électrique imposent très souvent aux constructeurs européens d’utiliser un certain nombre de pièces d’origine chinoise (notamment dans les batteries), on imagine mal Ferrari en simple client de Leapmotor. Certes, la montée au capital et le partenariat noué par Stellantis (dont les dirigeants actuels sont aussi impliqués dans la gestion de Ferrari) simplifie probablement une éventuelle collaboration entre les deux entités.
Le directeur général de Leapmotor Zhu Jiangming a également annoncé que sa marque allait fournir sa plateforme de voiture électrique à la marque de luxe Hongqi du groupe FAW. Et là, cela paraît évidemment beaucoup moins difficile à croire.
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