Essai vidéo - Dacia Sandero Stepway restylée : de moins en moins low-cost
Dacia a présenté au Mondial de Paris cette année une gamme presque entièrement revue. C'est le fer de lance Sandero que nous essayons aujourd'hui pour vous en version restylée, et Stepway. Les évolutions se font par petites touches, esthétiques ou d'équipement. De quoi arracher cette citadine à sa condition populaire ? Il se pourrait bien...
En bref :
Premier restylage de la Sandero
Prix stables : 7 990 € pour la classique
12 600 € pour la Stepway
Nouveau 3 cylindres essence SCe 75
C'est l'essai de la voiture qui est en sixième position dans le hit-parade des ventes en France que nous soumettons aujourd’hui à notre verdict. Eh oui, ce n'est ni une Renault, ni une Peugeot, ni une Citroën. C'est bien une franco-roumaine, la Dacia Sandero. Presque incroyable, et inespéré pour une marque qui a opéré sa renaissance en 2004. Ce sont en effet près de 41 000 exemplaires qui ont trouvé preneurs à fin octobre 2016, plus que de Mégane 4 par exemple. Et si l'on tient compte seulement des ventes à particuliers, elle est même tout simplement la meilleure vente française, devant la Clio 4.
Un véhicule d'importance donc, dont 70 % des ventes environ se font en version Stepway, c’est-à-dire la baroudeuse de la gamme. C'est celle que nous avons maltraitée sur les routes croates de la région de Split et de Sibenik.
Avec ce restylage, l'optique était d'asseoir le succès de cette deuxième génération de Sandero, et de la faire quelque peu monter en gamme. À cette fin, quelques retouches esthétiques et un enrichissement de l'équipement ont été opérés. Par ailleurs, la Stepway devient une finition à part entière, et se calque sur l'ancienne Stepway Prestige.
Évolutions par touches à l'extérieur comme à l'intérieur
Commençons par la plastique. Déjà, la Stepway se distingue toujours par sa garde au sol rehaussée de 4 cm, par ses sabots de protection sous les boucliers, ses élargisseurs d'ailes en plastique et ses barres de toit. À ce niveau, pas de changement. L'essentiel des modifications a porté sur la face avant, où l'on retrouve un nouveau bouclier, des antibrouillards au cerclage revu, une nouvelle signature lumineuse pour les optiques avec l'apparition de feux diurnes à LED, et enfin une nouvelle calandre qui singe celle du Duster avec ses 8 rectangles chromés. À l'arrière, le bouclier est également revu et intègre les antibrouillards, la canule d'échappement est désormais chromée et les feux arborent également une nouvelle signature lumineuse, sous forme de 4 carrés. Il faut reconnaître que c'est assez joli la nuit. Enfin, les coques de rétroviseurs sont désormais de couleur "Dark Metal", tout comme les barres de toit et les enjoliveurs. Ces derniers sont de type "flexwheel", c’est-à-dire que plaqués sur des jantes tôles ajourées, ils laissent penser que ce sont des jantes en alliage. C'était déjà le cas avec la précédente, mais l'effet est encore plus réussi avec le nouveau dessin.
Dans l'habitacle, les évolutions sont assez ténues également, avec une nouvelle sellerie à maille "3D", des placages inédit de console centrale, de nouveaux aérateurs cerclés de chrome, mais surtout d'un nouveau volant. Cela peut paraître anecdotique, mais il est assez joli, et rehausse sans en avoir l'air le standing de l'habitacle. Les commandes de lève-vitres migrent aussi sur les contreportes (sauf les commandes à l'avant pour les vitres arrière, qui restent sur la console centrale), ce qui améliore l'ergonomie.
La dotation en équipement est également en hausse. De nouveaux rangements apparaissent, en série, comme un filet sur le côté droit de la console centrale, une pochette pour ranger son téléphone sur le côté du siège passager et un porte-bouteilles entre les sièges avant, accessible aux passagers arrière, qui profiteront aussi d'une prise 12v pour recharger un équipement nomade, le cas échéant.
Par ailleurs, la Sandero se dote aussi en série de l'aide au démarrage en côte, et d'un volant "softfeel" ressemblant au cuir, mais sans en être, assez doux au toucher. Elle peut enfin désormais se doter en option (200 €) d'une caméra de recul, dont la qualité est malheureusement très moyenne, nous l'avons constaté.
Toutes ces petites évolutions mises bout à bout rendent au final la Sandero encore plus intéressante, d'autant que les tarifs n'évoluent pas d'un seul centime à la hausse. De plus, elle reste sur le podium des citadines les plus habitables aux places arrière, et son volume de coffre, 320 litres, est parmi les meilleurs de la catégorie. Il faut dire qu'elle est aussi la plus grande d'entre toutes, avec ses 4,08 m, une valeur qui ne bouge pas.
Un nouveau 3 cylindre essence pour la Sandero classique
Techniquement, aucun changement au niveau du châssis, qui reste strictement identique au niveau de la base et des réglages à celui de la précédente. Mais sous le capot, le 4 cylindres 1.2 16v, mis à mal par les nouvelles normes de pollution, cède la place à un tout nouveau 1.0 SCe de 75 ch et 97 Nm, qui est annoncé pour 117 grammes de CO2 par km et 5,2 litres aux 100 km en mixte, ce qui représente un mieux de 10 % par rapport au 4 cylindres, qui sera, lui, conservé sur les marchés qui ne sont pas soumis à la norme Euro6b.
Ce 3 cylindres est 20 kg plus léger que le 1.2, et se dote de toutes les technologies modernes anti-frictions, d'une pompe à huile à débit variable, d'une double distribution variable et d'une distribution par chaîne.
Nous parlons ici de la Sandero classique, car la Stepway, objet de notre essai, ne peut disposer de ce nouveau moteur. Elle n'est disponible qu'avec les bien connus 0.9 TCe 90 ch (140 Nm, 5,1 l/100 km, 115 g de CO2 par km) et 1.5 dCi 90 (220 Nm, 3,8 l/100 km et 98 g de CO2 par km). Tous deux peuvent d'ailleurs être accouplés à la transmission Easy-R, une boîte mécanique pilotée à simple embrayage, contre un surcoût de 600 €.
C'est le bloc essence que nous avons eu entre les mains pour notre galop croate.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,08 m
- Largeur : 1,73 m
- Hauteur : 1,61 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 320 l / 1200 l
- Boite de vitesse : Méca. à 5 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 115 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Janvier 2017
* A titre d'exemple pour la version II (2) STEPWAY TCE 90.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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