Essai - DS4 Puretech 130 ch (2022) : que vaut la moins chère des DS 4 ?
La dernière création de la marque française confirme la volonté de DS de s’attaquer aux constructeurs premiums et notamment à la catégorie des compactes. Mais le petit moteur essence, le Puretech 130 ch, est-il compatible avec cette vocation ?
Sommaire
Note
de la rédaction
13,5/20
Note
des propriétaires
EN BREF
Berline compacte
Seconde génération de DS4
Moteur essence entrée de gamme
À partir de 30 100 €
Le commencement de carrière de la DS4 n’a pas été aussi simple qu’espéré puisque des soucis électroniques ont perturbé le lancement de la compacte française. Résultat, les premiers mois de commercialisation n’ont pas été à la hauteur des attentes puisqu'elle s’est écoulée à un peu moins de 1 000 exemplaires. Le début 2022 semble bien plus porteur avec des ventes encourageantes sur les deux premiers mois de l’année.
Comme tous les modèles de Ds, la DS4 se remarque par sa forte identité. Moins clinquante qu’une DS7 Crossback ou qu’une DS9, la compacte du constructeur français se caractérise toujours par un style affirmé qui se compose d’une large calandre, des projecteurs effilés et surtout des feux de jour en forme de L. L’arrière ne passe pas inaperçu non plus avec des feux très fins au design spécifique, une vitre arrière très inclinée ainsi qu’un montant C particulièrement travaillé. L’ensemble est original, tout en gardant une bonne dose d’élégance
Les lignes extérieures trouvent leur équivalent dans l’habitacle avec une planche de bord massive qui se distingue tout d’abord par une instrumentation numérique de seulement 7 pouces, ce qui correspond à la taille d’un smartphone d’ancienne génération. Alors, certes, celle dernière est associée à un affichage tête haute très large puisqu’il mesure 10 pouces, mais cela détonne tout de même pour un véhicule moderne à vocation haut de gamme, d’autant plus que la lisibilité de l’instrumentation n’est pas très claire.
Parmi les autres spécificités, on remarque le pad numérique implanté sur la console centrale qui sert notamment à diriger la navigation, mais celle-ci est aussi tactile. Tout comme l’écran multimédia 10 pouces qui reçoit le nouveau système d’exploitation du groupe Stellantis, nettement plus rapide et fluide à utiliser que l’ancien. Dommage que celui-ci souffre encore de nombreux bugs. Il faudra également composer avec une ergonomie un peu complexe, même si elle est meilleure que sur les autres modèles de la marque. Aucune critique à émettre en revanche concernant la qualité des matériaux de très bonne facture avec par exemple du cuir tant au niveau de leur choix que de l’assemblage excellent.
Malgré des dimensions généreuses et notamment une longueur de 4,40 m, cette Ds 4 ne se révèle pas très accueillante en particulier aux places arrière où l’espace aux genoux est moyen et il en est de même de la largeur habitable. Le coffre possède un volume intéressant oscillant entre 430 et 1 240 litres, mais il faudra composer avec un seuil de chargement élevé.
La DS 4 est disponible avec cinq motorisations : il y a une version hybride rechargeable de 225 ch, un diesel de 130 ch et trois essence dont les puissances vont de 130 à 225 ch en passant par 180 ch. Après l’essai de l’hybride rechargeable, place maintenant à l’entrée de gamme essence, le Puretech 130 ch , un moteur que l’on retrouve aujourd’hui sur de très nombreux modèles du groupe Stellantis que ce soit Citroën, Peugeot, Opel et donc DS.
Pour rappel, il s’agit d’un 1.2 trois cylindres de 130 ch de 230 Nm de couple. Ses caractéristiques sont bien connues avec une certaine tonicité dans les bas régimes permettant à notre DS 4 de bénéficier d’un certain punch. Le 0 à 100 km/h est ainsi abattu en 10,1 s, ce qui n’est pas exceptionnel mais c’est pas mal non plus. Couplé à la boîte automatique à 8 rapports, il se débrouille plutôt bien au quotidien, mais souffre de deux maux bien connus avec cette motorisation à savoir une sonorité un peu trop envahissante notamment lors des phases d’accélération et une consommation assez importante puisque nous avons relevé durant notre essai une moyenne flirtant avec les 9 l/100 km
Le point fort mis en avant par DS concernant sa compacte est son confort notamment quand elle dispose des suspensions pilotées par caméra dénommées « DS Scan Active Suspension ». Une technologie unique sur le segment présente sur notre modèle d’essai. Le compromis proposé est bon, même si les jantes 19 pouces dégradent légèrement le confort notamment lors du passage des saignées. Toujours en matière de confort, cette DS profite d’une excellente insonorisation que ce soit en matière de filtration des bruits de roulement ou des bruits d’air. Légèrement moins dynamique que sa cousine la 308, la DS 4 s’avère plaisante à conduire avec une direction précise et des mouvements de caisse bien maîtrisés, le tout couplé à une position de conduite naturelle.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,40 m
- Largeur : 1,86 m
- Hauteur : 1,47 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 430 l / 1 240 l
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 135 g/km
- Malus : 210 €
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2021
* pour la version II 1.2 PURETECH 130 RIVOLI AUTO.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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