2. De la nouveauté à la conduite

Hormis la disparition de l’offre diesel, pas beaucoup de suspens quant à la fiche technique puisqu’il s’équipe des éléments de base du groupe Stellantis. Il y aura de l’essence à hybridation légère vendue à des tarifs plutôt attractifs, de l’électrique et de l’hybride rechargeable, celle à l’essai aujourd’hui.
Ce nouveau bloc développe 195 ch et permet de parcourir environ 100 km (96 km) en tout électrique grâce à ses batteries de 17,9 kWh. C’est dans la fourchette basse du marché. S’il permet d’échapper au malus CO2, le poids élevé de la construction soumet le C5 Aircross à un malus masse de 1 810 €, tout de même.
Nous avons réalisé 65 km en tout électrique durant notre test réalisé dans les Baléares, sur un parcours mixte avec une charge de 90 % au départ. Ce résultat est assez décevant. Précisons que par défaut le système privilégie l’électrique et il conviendra de basculer le sélecteur pour profiter du mode hybride. Une hybridation ans l’ensemble abouti alternant en douceur dans les transitions entre électrique et thermique. Dans ce cas précis, la consommation en carburant est basse, (environ 3,5 l/100 Km) et les 195 ch sont « presque » tous présents sous la pédale de droite. Une fois les batteries vides, comme pour tout PHEV, le système passe en hybride simple, uniquement à basse vitesse. Le reste du temps, le thermique prend le relais. Dans ce cas, la tâche est confiée à un 1.6 de 150 ch.

La bonne nouvelle, c’est un 4 cylindres onctueux, souple et assez agréable à bas régime. Il est combiné à un réservoir de 55 litres, ce qui autorise un rayon d’action confortable à son propriétaire. Lorsque ce dernier est seul aux commandes, la consommation grimpe aux alentours des 6,8 l/100 km comme observée sur notre parcours d’essai comprenant de petits reliefs et des voies rapides. En revanche, ce bloc n’aime pas être trop secoué tout comme la transmission qui peine à gérer les grosses montées en régime.
Une puissance de recharge inférieure à la concurrence
La mauvaise nouvelle c’est la puissance de recharge. Elle est limitée à 7,4 kW, alors que ses concurrents grimpent à 11 voir 22 kW (option). Certains SUV hybrides rechargeables même une recharge rapide comme le Volkswagen Tiguan par exemple.

Le nouveau C5 Aircross reconduit les suspensions à butées hydrauliques progressives, marque de fabrique du constructeur. À l’avant il y a même deux butées par amortisseur, une pour la compression et l’autre pour la détente. Le caractère chewing-gum des suspensions disparaît au profit d’un meilleur maintien, bien aidé par la présence d’imposantes jantes de 20'', chaussées de performants pneumatiques Michelin e-premacy. Le tricolore gagne un peu en dynamisme mais ne fait pas l’impasse sur le confort, sa marque de fabrique. Les suspensions privilégient la souplesse et aligner les kilomètres assis sur ces sièges larges et moelleux s’avère fort agréable. Il en va de même pour l’insonorisation. Bien qu’il perde son vitrage feuilleté à l’avant, le Français nous a semblé particulièrement silencieux, notamment sur voie rapide.
Enfin, il s’offre les dernières aides à la conduite du groupe comme la conduite autonome de niveau 2 avec changement de file semi-automatique.
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