C'est au cours de l'automne 2013 que Suzuki lance sur le marché son nouveau crossover issu de l'ancien SX4, cousin du Fiat Sedici dont il partageait la plateforme. Mais cette fois, pas d'association avec le constructeur italien pour ce qui est du châssis.
La carrière du Suzuki Vitara a débuté en 1988. À cette époque, il se voulait compact et basique tout en étant capable de s’aventurer sur les terrains accidentés sans arrière-pensée. Le fort développement des SUV a poussé Suzuki à faire évoluer son modèle afin de le rendre plus polyvalent et surtout plus confortable.
Le Suzuki SX4, représentant de la catégorie des "crossover compacts", est un frère jumeau du Fiat Sedici, à quelques détails esthétiques près : calandre, boucliers par exemple. Mais aussi à un détail technique près. Au lancement, lorsque le Sedici de Fiat n'était disponible qu'en 4 roues motrices, le SX4 offrait également le choix de la simple traction. Ce qui lui permettait d'afficher des tarifs en entrée de gamme plus intéressants, qui se retrouvent en occasion. Depuis le Sedici a aussi adopté les 2 roues motrices, les deux modèles sont donc dos à dos. D'ailleurs ils sont tellement proches que cette maxi-fiche vaut pour l'un comme pour l'autre… En fait Suzuki a fournit la base technique et châssis, le moteur essence, et Fiat a fournit le moteur 1.9 diesel (un JTD). Au niveau des ventes, le SX4 n'a pas cassé la baraque, pourtant ses cotes restent dans la moyenne, sans effondrement. Ses prestations soufflent le chaud et le froid comme vous le constaterez dans nos qualités et défauts. Par contre, la fiabilité d'ensemble est elle excellente. Il est même difficile de lui trouver des problèmes récurrents.
Ce petit cube à roulettes, dont les angles se sont un peu arrondis depuis la première génération, offre toujours des prestations du même style : une allure de break que renforce son hayon rigoureusement vertical, une compacité bien pratique pour se déplacer en ville, 4 places dans un habitacle étroit. Et, surtout, une rusticité par certains côtés bien sympathique mais qui renvoie tout de même, sous quelques aspects éventuellement essentiels, à une autre époque de l'automobile… Par rapport à l'Opel Agila dont il est le strict inspirateur, il ne se différencie que par ses moteurs à essence, des Suzuki en première partie de carrière, et non des Opel comme sur le modèle allemand. Pour le reste, c'est du pareil au même.
Avec sa carrosserie on ne peut plus carrée qui semble avoir presque été dessinée par un enfant, cette première génération de Wagon R offre un air un peu dépassé. De fait, outre le caractère pratique de sa carrosserie, il est difficile de lui trouver des atouts, tant sa conception est rudimentaire. De lui, n'attendez aucun confort, aucun agrément de conduite, juste un volume intérieur facilement utilisable, tel que le laisse pressentir sa silhouette extérieure. Un autre atout aujourd'hui : il ne coûte pas grand chose en occasion.
Cette berline, déclinée en break en cours de carrière, a marqué le vrai renouveau d'Alfa : un style qui plonge ses racines dans le passé de la marque, des moteurs pleins de caractère et, au final, un plaisir de conduite qui n'a rien d'illusoire. Cette belle et bonne auto se trouve en abondance sur le marché, dans une gamme de prix très large. C'est elle qui a inauguré en première mondiale la technique révolutionnaire de l'injection par rampe commune sur les diesels. Au grand bénéfice, et du tempérament de ces mécaniques, et de leur consommation.