Le groupe Fiat possède un nombre non négligeable de marque dans son portefeuille, mais une seule possède actuellement un potentiel important : Jeep. Le patron du géant italo-américain espère d'ailleurs que Fiat Chrysler Automobile doublera ses bénéfices nets d'ici 2022, grâce à Jeep et à la remontée du RAM.
Le patron du groupe Fiat Chrysler Automobile continue de chercher des partenaires qui lui permettraient d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. On se souviendra qu’en 2015, une alliance avec la General Motors avait été à l’ordre du jour avant de s’évanouir. Le blason italo-américain doit dégager une trésorerie positive et fait feu de tout bois pour atteindre l’objectif. Scission, fusion, rapprochements, la palette de Sergio Marchionne est fournie. Celui qui verra son mandat de patron expirer en 2019 vient de lancer une nouvelle piste : un rapprochement avec Hyundai.
Selon le Monde, le groupe Fiat-Chrysler aurait refusé de collaborer pendant l'enquête de la répression des fraudes, entre mai 2016 et janvier 2017.
Voilà une intervention du patron qui ne va pas plaire aux places financières. Celles-ci, en effet, se réjouissaient déjà de la perspective d’un achat du groupe Fiat Chrysler Automobile par un puissant groupe automobile chinois. Mais dans l’antre de Monza qui accueille ce dimanche le Grand Prix d’Italie de Formule 1, le boss Sergio Marchionne a mis le holà à ces rumeurs d’acquisition de la part de l’empire du milieu. Le trigramme FCA restera en effet marqué de l’empreinte de la botte italienne. Du moins, tant que le mandat dudit Marchione se poursuivra.
Depuis quelques jours, l'information prend de l'ampleur : le groupe Fiat Chrylser pourrait être repris par un géant chinois. Geely, propriétaire de Volvo, et Dongfeng, associé de PSA, ont déjà commenté en expliquant qu'ils n'étaient pas sur le coup. Great Wall Motors semble en revanche être un racheteur potentiel.
Cela deviendrait presque comme une inquiétante habitude au sein du groupe Fiat-Chrylser. Et c’est de nouveau de l’Amérique du Nord que la sonnette d’alarme est tirée. De récurrents problèmes d’alternateur et de fonctionnement des airbags semblent décidément perturber la gamme. Et si le communiqué se veut rassurant en affirmant qu’aucune victime n’est à déplorer dans ces dysfonctionnements, on s’inquiète tout de même sur des incidents bien réels vécus par les usagers…
Entre Fiat-Chrysler et les airbags, c’est une relation sous pression qui fait gonfler la liste d’attente dans les ateliers des concessions. Car les dysfonctionnements dans ce domaine entraînent des campagnes de rappels qui concernent avant tout les États-Unis. Et c’est parfois un casse-tête. Car, si pour certains modèles du groupe, on rappelle parce que le déclenchement des coussins de sécurité est sujet à caution, pour d’autres, on convoque en raison d’un doute exactement contraire.
C’est le genre de nouvelle qui ne fait pas bon effet et qui rappelle surtout un cas précédent : celui de Volkswagen. Un rapprochement d’autant plus évident que ce sont les mêmes effets d’une cause identique qui amènent le groupe Fiat Chrysler à avoir affaire à la redoutable justice américaine : celle d’un soupçon de manipulation des moteurs diesels de la gamme italo-américain en vue de les rendre plus vertueux qu’ils ne le sont en réalité au regard des normes antipollution.
Il va y avoir un pic d’activité dans les concessions du blason Fiat Chrysler Automobiles NV. La faute à une vague de rappel conséquente puisque pas moins de 1,25 million va être convoqué. Et l’affaire est d’autant plus sérieuse qu’elle prend sa source dans un accident ayant un fait mort et deux blessés. Les faits se produisent aux États-Unis ce qui est à prendre comme une circonstance aggravante. Car là-bas, ça rigole moins qu’ailleurs dans ce genre de cas. Et c’est tant mieux.
C’est comme un juste retour des choses. Alors qu’il venait d’être élu et tandis qu’il se préparait à peine à sa prestation de serment pour sa prise de fonction, le désormais président des États-Unis dégainé les sermons. Rappelant les points d’un programme arc bouté sur l’Amérique, il tançait les constructeurs automobiles coupables de délocalisation. Ces derniers ont rapatrié les dollars et promis des usines. Et font aussi leur devoir de mémoire sur la campagne présidentielle en demandant les contreparties.
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