Fiat : l'effondrement des ventes de citadines
En 14 ans, les ventes de SUV sont passées de rien à près de la moitié des ventes totales du groupe Fiat Chrysler. Entre temps, la courbe des citadines s'est effondrée, et arrive aujourd'hui à un point critique, alors que la Fiat Punto n'est pas renouvelée.

Le cabinet d'analyse Jato Dynamics vient de publier une rétrospective intéressante sur le groupe Fiat depuis l'arrivée de Sergio Marchionne à sa tête. A l'époque, en 2004, 60 % des ventes étaient réalisées par les "petites", à savoir les citadines (segment A, type Fiat 500) et les citadines polyvalentes (segment B, type Fiat Punto). Si l'on ajoute les compactes, la part monte à près de 75 %, à une époque où le SUV n'existait pas vraiment.
Depuis le rachat de Chrysler, tout a changé. Et cela n'est pas très rassurant pour Fiat qui repose désormais presque entièrement sur Ram, Jeep et le marché américain. En moins de dix ans, la part des autos américaines (Jeep, Ram, Chrysler, Dodge) dans les ventes totales de Fiat Chrysler sont passées de 35 à 62 %, signe de la dépendance grandissante de FCA au marché américain.
Malheureusement, si les ventes des modèles américains ont progressé, particulièrement chez Jeep et Ram, cela n’a pas suffi à endiguer l'effondrement des ventes des voitures italiennes. La Fiat Punto a tiré sa révérence et n'a pour l'instant aucun remplacement, la 500 est en fin de vie (bien que ses ventes se maintiennent), et chez Alfa Romeo, la Giulietta est également vieillissante.
Hier, les voitures compactes faisaient le "beurre" de Fiat, aujourd'hui, ce sont les SUV et pickups. Deux catégories dans lesquelles Fiat est très peu représenté, et Alfa Romeo ainsi que Maserati, à peine plus.
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