Airbags Takata : une information judiciaire ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui
Affaire des airbags Takata : Le parquet de Paris confirme aujourd’hui avoir ouvert une information judiciaire le 16 avril dernier pour mise en danger de la vie d’autrui.

Dans l’affaire des airbags défectueux Takata, le parquet de Paris a confirmé ce vendredi 20 juin à l’AFP l’ouverture le 16 avril dernier d’une information judiciaire pour « pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée, non-information des acquéreurs d’un produit de sa non-conformité portant sur une qualité substantielle, mise en danger de la vie d’autrui. »
« À ce stade, les enquêtes sur trois accidents mortels ont fait l’objet de dessaisissements au profit du parquet de la JIRS [Juridiction interrégionale spécialisée] de Paris, qui, à la réception formelle des procédures, pourra saisir supplétivement les juges d’instruction », a précisé le parquet. Cela fait suite au dessaisissement des enquêtes préliminaires des parquets de Tarbes, de Reims et de Fort de France
Cette procédure, doit permettre de rassembler des preuves, de rechercher les auteurs d'infractions et d’établir la vérité sur l'état des connaissances sur ces airbags défaillants.
D’autres informations judiciaires déjà ouvertes
Le parquet rappelle qu’« à la suite de plaintes déposées auprès du parquet de Versailles par l’association UFC-Que choisir et par plusieurs propriétaires de véhicules du groupe Stellantis équipés d’airbags de marque Takata, puis du dessaisissement du parquet de Versailles, la JIRS de Paris a ouvert une enquête ».
Le 10 avril, le ministère de la justice avait demandé le regroupement à la JIRS de Paris les enquêtes concernant l'affaire Takata. D’autres informations judiciaires ont été ouvertes dans d’autres juridictions et d’autres plaintes ont été déposées.
En France les airbags Takata sont à l’origine de 18 décès (dont 16 en Outre-mer) et de 25 blessés (24 en outre-mer).
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