Nous parlons régulièrement des rémunérations de patrons de l'automobile, notamment des mieux payés en Europe comme Carlos Ghosn ou, dans le passé récent, Martin Winterkorn à la tête de Volkswagen. Chez Toyota, il y a cependant un paradoxe : un Français, Executive Vice Président de Toyota Motors Corporation, est mieux rémunéré qu'Akio Toyoda, le numéro un du groupe Toyota !
The Drive, site internet qui est une émanation du magazine américain Time, vient de rendre public sa liste des personnalités les plus influentes de l’industrie automobile. Sans grande surprise, le gagnant 2 016 est… Elon Musk, patron de Tesla Motors, à qui se posent désormais des défis gigantesques. Le seul européen du classement est l’italien Sergio Marchionne, patron de Fiat et Ferrari, mais aussi et surtout de Chrysler, ce qui aide beaucoup pour figurer dans un classement établi par les Américains…
Brice Hortefeux, ex-ministre de l'Intérieur, a été enregistré à plus de 170 km/h sur une portion limitée à 110 km/h par des douaniers à moto qui l'ont immédiatement arrêté. Problème : ces douaniers ne sont apparemment pas habilités à dresser des amendes routières et à gérer ce genre d'infraction. Brice Hortefeux s'en tire sans aucune égratignure et s'est même plaint de l'attitude agressive d'un des douaniers vis-à-vis d'un "administré". L'histoire fait évidemment grand bruit.
Décidément, Sergio Marchionne, le patron du groupe Fiat, aime le cumul des mandats et des postes. L'Italien doit avoir des journées très remplies et cela ne va aller en s'arrangeant puisqu'il vient de confirmer qu'il remplaçait Amedeo Felisa à la tête de Ferrari pour devenir président et directeur général du cheval cabré.
Si son salaire pour la gouvernance de Renault avait explosé en 2014, l'an dernier, Carlos Ghosn n'a eu "que" 0,49 % d'augmentation de son salaire qui a plafonné à 7,251 millions d'euros pour l'exercice 2015. Evidemment, sa rémunération globale est bien plus importante puisqu'il faut y rajouter les millions pour la gestion de Nissan.
Nos confrères sont dithyrambiques et voient en Carlos Tavarès le sauveur de PSA. Mais à la barre du navire depuis deux ans, il a surtout géré efficacement un plan produit établi par son prédécesseur Philippe Varin. Lequel a également permis à Peugeot-Citroën de se renflouer grâce à l'argent de l'Etat français et du groupe chinois Dongfeng. Résultat : le nouveau patron, à force d'économies, a réussi à repasser dans le vert. En attendant de connaître sa véritable stratégie produit, rendons hommage à son prédécesseur mal-aimé.
Le récent PDG de Honda, Takahiro Hachigo, a avoué à Business Insider qu'il y avait un problème depuis quelques années avec sa marque. L'homme explique que la décision a été prise de laisser moins de pouvoir de décision aux départements marketing et ventes et de remettre l'ingénieur au centre du développement des autos.
A la tête de Lamborghini depuis 2005, Stephan Winklemann, qui a porté haut les ventes de la marque au taureau, quitte le navire italien et rejoint l'Allemagne pour prendre la direction de Quattro chez Audi. Il est remplacé chez Lamborghini par Stefano Domenicali, ancien patron de l'écurie de F1... Ferrari.
En plus des départs déjà annoncés lors de l'affaire Volkswagen, le groupe allemand subit une profonde restructuration avec de nouvelles nominations. A la tête de Seat, Jürgen Stackman laisse sa place à Luca de Meo qui officiait jusqu'alors chez Audi.
Le Groupe Michelin vient d'annoncer par un communiqué la mort à 89 ans de François Michelin, ancien dirigeant de l'entreprise pendant 47 ans de 1955 à 2002, et père d'Edouard, son successeur mort accidentellement en 2006.
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