Le 90 km/sur autoroute n'a pas fini de faire parler. Un véritable feuilleton de l'été, suivi de près par les automobilistes hexagonaux. Et ces derniers, manifestement, ne veulent pas de cette mesure. Une pétition lancée par la Ligue de Protection des Conducteurs a déjà recueilli 177 500 signatures.
La pollution de l'air coûte plus de 100 milliards par an à la France. Telle est la principale conclusion du rapport établi par une commission d'enquête sénatoriale rendu public ce mercredi. Une évaluation qui intègre à la fois les conséquences sur la santé, les bâtiments, la biodiversité et l'agriculture. Bien sûr, les transports font partie du problème. Mais les sénateurs ont des solutions...
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) est claire : les Français achètent de plus en plus de véhicules "peu polluants". En 2014, les autos rejetant moins de 100 grammes de CO2 ont représenté 26,3 % du marché, soit 2 fois plus qu'en 2012.
Il semblerait que le seuil de tolérance ait été atteint chez les constructeurs automobiles mis sur la sellette des politiques soucieuses de la protection de l'environnement. En cause, cette stigmatisation d'un diesel qui reste économiquement
C'est quand même bizarre cet acharnement de Ségolène Royal contre le diesel. Pile au moment où il devient vraiment propre. Et après qu'on l'ait laissé nous enfumer tranquille pendant des lustres. Pas très scientifique tout ça. Psychologique alors ?
Ségolène Royal a présenté ce matin des mesures pour améliorer la qualité de l'air. Parmi elles figure la fameuse pastille de couleur, qui permettra de distinguer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Elle vient en remplacement de la pastille verte qui avait failli faire son retour il y a quelques années. Les plus grincheux pourront tout de même se rassurer : ce certificat ne sera pas obligatoire. La ministre souhaite plutôt proposer quelque chose faisant appel au volontariat des automobilistes. Ségolène Royal estime par ailleurs qu'il « faut imaginer l'après diesel ». Le chemin semble toutefois encore long.
Ne crions pas victoire pour autant. Car d’une part ce n’est pas pour tout de suite tout de suite… Et que d’autre part cela ne concernerait pour le moment que les oxydes d’azote (Nox). Mais la machine est désormais en route, au niveau européen, et Bruxelles en a déjà validé la procédure de test.
Dans un entretien au journal Le Parisien, Christophe Najdovski, élu EELV à la mairie de Paris chargé des transports a détaillé son plan pour faire baisser la pollution dans la capitale. La limitation à 30 km/h de certaines zones n'est qu'un début, l'objectif avoué est de repousser l'automobile du centre de Paris, un vœu qui passe également par une limitation à 50 km/h du périphérique. Voyons cela en détail.
En visite au salon de l'automobile de Shanghai, en Chine, le patron du groupe automobile PSA Carlos Tavares s'était interrogé sur les réelles intentions de la maire de Paris Anne Hidalgo dans la mise en œuvre de sa politique de circulation dans la capitale. Une démarche à l'ambition affichée d'éradiquer de la circulation les vieux diesels polluants qualifiés de « voiture sale ». Mais pour l'homme d'industrie, il s'agit en fait d'un écran de fumée cachant mal d'une autophobie que l'on voudrait étouffer. Une position qui est venue aux oreilles de la politique qui n'a pas manqué de réagir.
Caradisiac a interviewé Christophe Najdovski, Maire-adjoint de Paris chargé des transports. L'élu figure en première ligne de la lutte anti-automobile engagée par la municipalité, qui s'est intensifiée récemment avec l'adoption d'un plan antipollution que beaucoup jugent trop sévère. Nous avons abordé ensemble les questions qui fâchent.
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