Le rapport performances/consommation de la RS gazolée est plutôt étonnant : 225 km/h en pointe , 8,5 secondes sur le 0 à 100 km/h (7,3 pour la 2.0 TFSi 200 ch), moins de 8,5 litres de moyenne en conduite raisonnablement dynamique et moins de 10 litres à bride abattue.
C’est pratiquement 3 litres de moins que la version à essence 200 chevaux, pourtant une des plus sobres de sa catégorie. Merci les injecteurs-pompe piezo-électrique qui remplacent ceux commandés par solénoïdes de la 140 chevaux. Le 2 litres gagne également en discrétion dans cette configuration 170 chevaux. Sans toutefois se montrer aussi discret que les Diesel à rampe commune de puissance similaire, à commencer par le 2.0 HDi bi-turbo de PSA. Le couple disponible à bas régime, sous 1700 tr/mn, n’est pas non plus le même. Sur la RS, la réponse à l’accélérateur est plus tardive et plus brutale, très démonstrative entre 1800 et 2600 tours, jusqu’à mettre à mal la motricité pourtant correcte dispensée par le train avant. Ce qui incitera à jouer plus souvent que de coutume de la boîte manuelle à six rapports.
Mais bon, le châssis et la robe de la RS s’accordent à ce tempérament. Assez fermement suspendue et en définitive un peu mieux amortie que les autres versions de l’Octavia, la RS 170 ch tient aussi bien le plancher que la TFSi 200 ch. Elle fait preuve d’une efficacité honorable, sans toutefois pouvoir prétendre rivaliser avec la Passat équipée du même moteur, ou que la 407 HDi 170. Mais là encore, à moins de 28 000 €, le client en a pour son argent. Regrettons surtout l’absence pour l’instant de la formidable boîte DSG à double embrayage pourtant disponible avec ce moteur chez Volkswagen et la piètre qualité de l’éclairage au xenon en feux de route.
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