2. Sondage : Abarth 500 contre Renault Twingo RS

Dans la catégorie poids léger, deux nouvelles venues s’affrontent : la Renault Twingo RS et l’Abarth 500 (ne l’appelez pas Fiat, ça la vexe).

Devenu très rapidement la coqueluche des villes, la Fiat 500 dans sa version Abarth se pare d’un jogging du plus bel effet. Outre les scorpions qui ont chassé de leurs places les logos Fiat, la petite puce italienne se pare notamment d’un spoiler avant largement ajouré ayant pour mission de laisser respirer les deux échangeurs, de deux bas de caisse et d’un pare-chocs arrière intégrant un diffuseur et les deux sorties d’échappement. Et si ce n’est pas suffisant, le programme de personnalisation Fiat vous permet de vous différencier entre autres à grands coups de stickers en tout genre. L’ensemble ne manque résolument pas de charmes, mais difficile toutefois d’y voir la descendante directe d’une 695 à capot arrière ouvert.

Sous le capot tout en rondeur se cache un petit 1.4l à l’apparence bien timide, mais qui grâce à l’aide d’un turbo judicieusement ajouté dans le plus pur style downsizing, lui permet de frôler la barre des 100ch/l, avec 135ch, sans oublier un couple considérable de 206Nm.

Mais aux feux rouges des centres-villes, l’Abarth 500 aura maille à partir avec une rivale au blason prestigieux. C’est en effet la première fois que la Twingo sort dans une version concoctée par Renault Sport.

Au chapitre de l’esthétique, la Renault Twingo profite d’un programme similaire à la 500 pour la rendre un peu plus virile : boucliers avant et arrière, et bas de caisse sont ainsi spécifiques, sans oublier un élargissement conséquent des ailes qui lui permet de jouer les gros bras.

Mécaniquement, nous étions en droit d’attendre une petite mécanique suralimentée dans la lignée de la Twingo GT, comme dans l’Abarth, mais Renault Sport a préféré se passer de l’assistance respiratoire et propose donc un 1.6l atmosphérique de 133ch et 160Nm.

Difficile donc de faire plus proche au niveau des chiffres, puisqu’elles affichent toutes deux une puissance et un poids quasi identiques. Pourtant, chacun d’entre elle est dotée d’une qualité à laquelle l’autre ne peut pas prétendre : la mécanique suralimentée de l’Abarth 500 lui permet à la fois d’offrir un couple largement supérieur, une consommation mieux maîtrisée lui permettant d’échapper au malus et des performances annoncées bien supérieures. Cependant, au final, 3000€ les séparent en faveur de la française, ce qui est loin d’être négligeable, au point qu’il est possible de s’offrir une Renault Twingo RS toutes options (châssis Cup, airbags rideaux avant et arrière, climatisation régulée, peinture métallisée, régulateur et limiteur de vitesses, toit ouvrant panoramique, GPS dernier cri, sans oublier quelques accessoires esthétiques intérieurs et extérieurs) pour le prix d’entrée de gamme de l’italienne.

Alors ? Une Abarth 500 à la mécanique moderne et au look craquant ou une Renault Twingo RS rustique à un prix alléchant ? A vous de choisir !