Notre comparatif grandeur-nature
Pour juger sur pièce des capacités des deux dispositifs, nous nous sommes baladés en région parisienne à la recherche des différents radars automatiques. L’Inforad et le Stop Flash ont montré des aptitudes et des défauts différents.
Stop Flash : redoutable
La mise en place dans le véhicule du Stop-Flash est relativement simple. Il suffit de trouver un endroit plat visible depuis le poste de pilotage pour le fixer grâce au scratch double-face puis d’effectuer les différents branchements. Le câble d’alimentation (trop court qui limite le choix de l’emplacement) est branché sur la prise allume-cigares tandis qu’un autre fil est relié au boîtier à l’antenne GPS. Pas de souci pour la détection GPS mais bonjour les fils un peu partout dans l’habitacle. Pas très discret car même si ces dispositifs sont légaux, il vaut mieux se méfier.
A noter que l’antenne peut être aussi posée simplement à l’intérieur (sur la planche de bord ou sur celle du coffre) ou à l’extérieur grâce à l’antenne aimantée. Cet équipement relativement encombrant a le grand avantage de pouvoir s’adapter à tous les véhicules et même ceux qui disposent d’un pare-brise athermique. Un véritable avantage.
A l’usage, le Stop Flash remplit plusieurs fonctions. Dès son branchement, la localisation s’effectue presque instantanément. Quand le véhicule roule, le Stop-Flash indique la vitesse de déplacement. A ce propos, nous avons remarqué quelques petites anomalies. Lors d’une accélération ou d’un freinage brutal, les changements d’allure ne sont pas forcément pris en compte instantanément. A vitesse stabilisée grâce à un régulateur de vitesse, nous avons constaté un écart qui pouvait atteindre 5 à 8 km/h. Relativement gênant surtout à l’approche d’un radar.
Dans ce rôle de chasseur de radar, l’une des principales forces du Stop Flash est son degré de précision et son efficacité puisque, outre les radars fixes, il détecterait aussi selon le fabricant les radars mobiles (une fonction que nous testerons prochainement).
A l'approche d'un radar fixe (entre 500 m et 1500 m avant), une alerte sonore discontinue retentit puis devient plus intense dans la zone plus proche du radar. Parallèlement, l'affichage de la vitesse sur l'écran à cristaux liquides laisse place à l'affichage de la distance instantanée qui nous sépare du radar fixe. Dans la zone des 350 mètres, l'afficheur vous indique la vitesse à respecter. Pour attirer votre attention, l’écran clignote et une diode rouge s’allume. Il est également possible dans cette zone de passer de l’affichage de la vitesse à celui de la distance vous séparant du radar par une simple pression sur un bouton de la face du Stop Flash.
Le Stop Flash ne prévient le conducteur qu’à partir du moment où le radar se trouve dans le bon sens de circulation. Si le radar ne concerne pas votre sens de circulation, il reste muet. Pas de frayeur inutile.
Les problèmes de connexion sont quasi inexistants même sous les tunnels.
Le Stop-Flash peut servir également de régulateur de vitesse. Une fois la vitesse choisie, une sonnerie continue vous informe lorsque vous la dépassez.
Enfin, n’oubliez pas de télécharger les différentes mises à jour pour être averti des dernières installations de radars automatiques.
L’Inforad : efficace, mais….
La mise en service de l’Inforad est enfantine. Tout d’abord très discret, il se place facilement sur la planche de bord où le long de la console centrale à l’aide d’un scratch double-face. Une fois branché sur l’allume-cigare, la diode verte du boîtier clignote pendant quelques minutes, le temps de se positionner par rapport au satellite. Ce positionnement, relativement rapide, peut toutefois prendre parfois jusqu’à dix minutes selon l’endroit où vous vous trouvez. Une fois l’Inforad repéré, le témoin vert devient fixe.
Seul hic, ce témoin n’a jamais cessé de scintiller lors de notre premier test. Embarqué dans un véhicule neuf, l’Inforad s’est retrouvé coupé du monde à cause du pare-brise athermique. Deux solutions se sont présentées à nous : débourser la somme de 49,90 euros pour l’achat d’une antenne GPS extérieure, ou tout simplement changer de véhicule. Nous avons opté pour la deuxième solution.
A l’approche d’une zone à risque, la diode passe au rouge puis clignote. Le boîtier s’affole en émettant deux sons brefs. Cette alerte survient 20 secondes avant l’emplacement précis du radar, soit un temps suffisant pour lever le pied et passer tranquillement à la vitesse légale. Un son continu vous rappelle à l’ordre si vous dépassez la vitesse autorisée. Si ce système s’avère efficace, il faut reconnaître qu’il est encore perfectible car il vous signale des radars même si ces derniers ne se trouvent pas dans votre sens. Même topo pour ceux situés sur des axes perpendiculaires. L’inforad s’est mis en route sous un pont alors que le radar ciblait les véhicules roulant sur le pont. Utilisant la technologie GPS, l’Inforad repère votre véhicule par rapport à des zones dangereuses répertoriées et actualisées sur une cartographie. Il est donc nécessaire, tout comme pour le stop flash, de télécharger régulièrement les mises à jour si vous voulez éviter les mauvaises surprises.
Forum : vous préférez l’Inforad ou le Stop Flash? N’hésitez pas à donner votre avis sur notre forum.
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