La Picanto reprend les trois motorisations de sa devancière. A savoir deux essence affichant respectivement 62 ch et 65 ch et un diesel de 75 ch. Notre parcours dans le Madrid de Pedro Almodovar, nous a permis d’apprécier, certes la population féminine, mais également la polyvalence du 1.1 de 65 ch. La ville en terrain de jeu, le petit 4 cylindres Kia, est véritablement à son aise. Particulièrement discrète, cette motorisation combine agrément et faible consommation. Un peu plus de 6l/100 km relevés sur un parcours mixte de 200 km. Cette dernière est combinée à une boite manuelle aux rapports assez mal étagés. Il faut régulièrement jongler entre les 2ème et 3ème rapports pour trouver un minimum d’agrément. Une boite automatique à 4 rapports est disponible sur cette version pour la modique somme de 900 €.
Pour le diesel, la Picanto se reporte sur le 3 cylindres CRDi. De conception récente (2006), il répond aux normes actuelles de pollution et allie puissance et sobriété. Tout est relatif car, le mot puissance s’établit ici à 75 ch. Un poil bruyant, il confère à la citadine un peu plus de peps que son homonyme essence.
Mais seulement dans les tours, car avant 4500 tr/min, c’est le désert. On se consolera par une relative souplesse.
Comportement :
Malgré 85 kilos d’embonpoint par rapport à sa devancière, la nouvelle Picanto se comporte proprement. La coréenne affectionne bien évidemment la ville. Un environnement dans lequel elle évolue agilement grâce à son empattement réduit et son rayon de braquage conséquent. Petit bémol sur le confort, plutôt éprouvant aux sortirs des agglomérations. Gage de stabilité, les suspensions sont fermes.
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