D’un gabarit compact (3,99 m) et d’un poids contenu (1075 kg) , ce Verso S remplit pleinement sa tâche de citadine. Ceci combiné à un rayon de braquage réduit et une bonne visibilité périphérique, le modèle nippon est l’outil idéal des familles citadines, très actives. Amener les enfants à l’école, déménager un ami, etc. le Verso S est multitâches. C’est d’autant plus vrai avec la motorisation diesel. D4-D 90 ch. Plus généreuse en couple que son homologue essence (100 VVT-i) littéralement anémique ! Notre essai s’annonçait pourtant sous les meilleurs auspices en orientant notre choix sur cette version, destinée aux citadins. Souple et discret, il s’avère plaisant à mener à basse vitesse. Une fois dans les tours, c’est la débâcle. Le conducteur passe son temps à jouer du levier pour trouver un soupçon de vitalité. Abandonnez toute idée de dépassements. Ils sont, ici, rendus dangereux. En plus d’être léthargique, ce bloc s’avère gourmand avec une moyenne de 8,9 l/100 km relevée durant notre test.
Maniable, compact et léger, le Verso-S brille davantage en ville que sur route
En matière de comportement le Verso S jouit d’une maniabilité bien plus importante que ses concurrents. Avec ses 1075 kg, il s’inscrit en virage rapidement et jouit d’un équilibre maîtrisé. Le confort général reste quand à lui dans la moyenne du segment avec un amortissement bien calibré et un maintient des sièges efficaces. On regrettera quelques bruits d’airs persistants à haute vitesse. Le niveau est correct, mais en deçà d’un Citroën C3 Picasso.
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