La firme nippone fait son come-back sur le segment des petits monospaces, depuis l’arrêt de la Yaris Verso en 2004. Avec le Verso S, pour « Small-Smart-Spacious », Toyota compte bien grappiller quelques parts de marché aux stars du segment que sont devenus l’Opel Meriva et le Citroën C3 Picasso. Et si son look est moins affriolant, le modèle nippon a concentré ses efforts sur l’essence du segment : l’aspect pratique.
A commencer par le gabarit. Situé sous les 4 mètres, le Verso S s’impose comme l’un des plus compacts du marché. Combiné à une bonne visibilité périphérique ainsi qu’à un diamètre de braquage réduit, il s’adresse directement aux citadins. L’espace à vivre à l’intérieur du petit monospace est également une bonne surprise. Ici tous les volumes sont exploités. L’habitabilité à l’avant comme à l’arrière est bonne et l’habitacle regorge de rangements. On en compte près d’une vingtaine au total. La modularité, reprise du grand frère (Toyota Verso) compte sur un système de plancher plat baptisé Easy Flat. Ce dernier est capable de libérer un volume de coffre maximum de 1388 litres. Compte tenu du gabarit de la voiture (3,99 m), et du volume tout siège en place (429 litres) le Verso S est très bien positionné dans sa catégorie. L’absence de roue de secours, a permis de libérer un espace de rangement supplémentaire pour dissimuler quelques objets précieux sous le plancher du coffre.
Lumineux et bien aménagé, l'intérieur du Verso S est desservi par des plastiques médiocres
Si le Verso S peut se targuer d’être idéalement aménagé, on ne peut pas en dire autant de son environnement. Le dessin du poste de conduite est austère et les plastiques de piètre qualité. On est ici bien loin de l’atmosphère guillerette proposée dans un C3 Picasso par exemple. Toyota nous console de cet intérieur tristounet en proposant un toit panoramique en verre : Sky View. L’un des plus grands du marché. Une option à conseiller (600 €).
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