Ce millésime 2010 propose six motorisations : deux essence, trois diesel et une version 100% hybride (HSD) présentée au salon de Genève et prévue pour l’été.
Le mariage 1.33 VVT-I/Stop & Start qui s’avérait gagnant sur la petite IQ est ici à la peine pour vitaminer les 1220 kg de l’Auris. Les 99 ch sous le capot demandent à être cravacher régulièrement pour un minimum de dynamisme. On se console par un meilleur rendement que sur l’ancien 1.4. Sa consommation est ridicule (6l/100 km), son niveau sonore proche du silence et sa souplesse appréciable en ville. Avec un niveau d’émissions de 135 g de CO2/km, l’Auris se situe dans la zone neutre du bonus écologique.
En diesel, nous avons testé le D4-D 126 ch. Accouplé à une boîte manuelle six vitesses au guidage rugueux, et pourvu d’un FAP, le diesel 2.0 délivre un agrément des plus corrects grâce à son couple maxi de 310 Nm. La consommation reste correcte avec une moyenne de 6,1 l/100 km relevée sur notre parcours. La version 90 ch offre, selon nous, un meilleur compromis prix/prestations.
L’Auris, première du nom n’avait pas à rougir de ses prestations routières : maintien de caisse convenable, freins puissants et endurants, direction à assistance électrique plutôt convaincante, et bonne stabilité en ligne droite. La version 2010 n’avait donc pas eu besoin d’une révolution. Seulement quelques ajustements. Le tarage des amortisseurs a été revu sur le train avant pour un plus grand confort de conduite. A l’arrière ces derniers bénéficient de réglages permettant une plus grande agilité. La direction se veut plus naturelle, offrant ainsi un meilleur ressenti de la route, dixit Toyota.
Notre synthèse reste toujours positive, puisque l’Auris délivre un comportement routier au niveau des meilleures compactes européennes : aisance et bon maintien en courbes, freinage endurant et confort de roulage plus qu’honorable.
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