Autant le dire tout de suite, ne vous attendez pas à bénéficier d'une motorisation noble sous le capot de la Cygnet puisqu’il s’agit du 1.33 98 ch qui anime également l’iQ. Seul bémol, uniquement commercialisé en boîte robotisée chez Toyota, il est, ici, disponible aussi en boîte mécanique à 6 rapports et c’est justement cette version que nous avons eue à l’essai. Pourvue d’un premier rapport court, la Cygnet n’a aucune difficulté à s’extraire du trafic et nous avons même constaté quelques pertes de motricité sur route mouillée. Toutefois, contrairement aux autres Aston Martin, elle est très loin d’affoler les chronos avec un 0 à 100 km/h abattu en 11,8 s et une vitesse maximale de 170 km/h. Il faut dire que le couple maximum arrive relativement tard (4 400 tr/min) et il est presque obligatoire d'avoir le pied lourd si l’on veut que notre Cygnet avance un minimum. Du coup, cela se paye au niveau de la consommation puisque nous avons enregistré une moyenne de 7,5 l/100 km sur notre test réalisé dans les rues embouteillées de Paris et ce, malgré le Stop & Start. Heureusement, la boîte de vitesses se révèle précise et agréable à utiliser. Globalement, ce 4 cylindres remplit son travail mais on aurait aimé avoir quelques chevaux supplémentaires de la part d’Aston et certains clients auraient déjà fait remonter cette information.
Vu son gabarit et son rayon de braquage, la Cygnet excelle en ville où elle trouve réellement son terrain de prédilection. Toutefois, contrairement à de nombreuses autres citadines, il lui est tout à fait possible de s’aventurer hors des agglomérations. La Cygnet dans ces conditions se comporte bien et nettement mieux par exemple qu’une Smart. Mais cela n’est pas surprenant puisque c’était déjà le cas de l’iQ et comme la base mécanique est strictement la même, c’est logique. Le confort d’ensemble est satisfaisant même si l’amortissement se veut ferme en raison notamment des jantes 16 pouces.
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