2. Et pourquoi pas une C1 VTR ?

Pour réussir le pari de construire une petite voiture quatre portes, quatre places à 8000 euros, Citroën (membre du groupe PSA avec Peugeot) s’est allié à Toyota. Le géant Japonais apporte tout son savoir et se charge du développement de l’auto. C’est lui également qui fournit le moteur essence (un bloc d’un litre de cylindrée) qui équipera le trio de citadines issu de la coopération. Le moteur diesel sera quant à lui un 1.4 HDi, né de l’accord entre Ford et PSA.

Au total, l’investissement lié à ce projet (recherche et développement, dépenses d’industrialisation) représente environ 1,5 milliard d’euros. Une facture payée par les trois associés qui se partageront également la production totale de l’usine de Kolin : 300 000 voitures par an soit 100 000 autos pour chacun des partenaires. Une capacité de production importante qui nécessite une main d’œuvre imposante, 3000 personnes travailleront dans cette unité tchèque lorsqu’elle sera définitivement opérationnelle dans le courant de l’année 2005.

Chacun des partenaires étant libre sur un certain nombre de points concernant l’auto produite (style de la carrosserie, habillage intérieur, équipement…), Citroën pourrait en profiter pour sortir des sentiers battus. Nous verrions bien le constructeur français produire des versions VTR de sa petite C1, un peu à la manière de la C2 VTR.

La citadine des Chevrons s’équiperait alors d’éléments aérodynamiques (bouclier, bas de caisse spéciaux, becquet arrière…) spéciaux, renforçant sa sportivité.

Pour vendre 100 000 C1 chaque année (deux tiers de la production étant réservés aux pays de l’Est) face à ses deux partenaires Peugeot et Toyota disposant tous deux d’un modèle quasi équivalent, ce petit plus pourrait faire toute la différence en terme d’image…

* Estimation

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Les concurrents :

Peugeot 007, Fiat Seicento : 3,32 m, Daihatsu Cuore : 3,41 m, Renault Twingo : 3, 43 m, Daewoo Matiz : 3,49 m